« Je sens le devoir d’exprimer ma gratitude à l’Italie et à la Grèce qui ont ouvert le cœur aux migrants, mais il ne suffit pas d’ouvrir le cœur »
a-t-il expliqué en invitant ensuite « l’humanité » à prendre conscience des « lagers » qui se trouvent en Libye et des conditions dans lesquelles les migrants « vivent dans le désert ».
« Alors, intime-t-il, il faut un cœur toujours ouvert, de la prudence, l’intégration et la proximité humanitaire ».
« Recevoir les migrants est un commandements de Dieu »
affirme-t-il encore péremptoirement. Jean-Paul II avait rajouté 5 mystères lumineux au Rosaire de Notre-Dame, le pape François laissera à la postérité de nouveaux dogmes et commandements divins. En une après-midi, il impose au Credo un nouvel article de foi, « je crois au réchauffement climatique », et un 11e commandement aux tables de la loi : « je recevrais les migrants » !
Avec François, c’est le ravalement de façade assuré. Après lui, le visage de l’Église aura un tout autre aspect selon ses souhaits : la nouvelle Église issue du concile aura fait sa mue définitive, de catholique il ne restera que des vertus chrétiennes devenues complètement folles.
Le pape François s’affiche, une nouvelle fois, dans son rôle de moderne croisé de la cause des migrants et de l’accueil inconditionnel. L’habit blanc de souverain pontife du pape « noir » lui sert à relayer les préceptes humanitaristes immigrophiles inconséquents, à vendre l’illusion d’un monde melting-pot bisounours tout en favorisant le « remplacement ethnique et religieux » du Vieux Continent. Sa mission primordiale semble être de transformer le monde selon les idéaux mondialistes.
Le pape d’Amérique latine, toujours sur cette question des droits des migrants, n’a pas manqué d’attaquer son rival d’Amérique du Nord, Donald Trump, pour avoir supprimé la norme qui protège les enfants d’immigrés arrivés clandestinement aux États-Unis, le fameux programme DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals), mis en place sous l’administration Obama et permettant aux jeunes arrivés illégalement dans le pays quand ils étaient mineurs de régulariser leur situation.
« J’ai su de cette loi. Je ne la connais pas bien mais arracher quelqu’un à sa famille n’apporte rien de bon, ni pour les jeunes, ni pour la famille»,
a-t-il estimé.
«J’ai cru comprendre que cette loi ne venait pas du Parlement, mais de l’exécutif, et si c’est le cas, je suis sûr qu’il y a de l’espoir qu’on y repense un peu»,
a-t-il ajouté. Faisant preuve de plus de diplomatie envers Trump que d’habitude, mais qui pourrait être une certaine fourberie, il a précisé :
«J’ai entendu le président des États-Unis parler: il se présente comme un homme pro-vie. S’il est un bon pro-vie, il comprend que la famille est le berceau de la vie et qu’il faut en défendre l’unité ».
Beau discours sur la famille qui sert cependant en priorité les intérêts de l’immigration clandestine et des migrants en général. Le pape François ne s’est-il pas décrit lui-même comme « un po furbo » ! Les fameux « dreamers » pour bénéficier du programme DACA doivent en effet avoir au moins 15 ans. Ce sont donc des adolescents, ou de jeunes adultes, souvent déjà indépendants de leurs parents et non des jeunes enfants comme le pape le laisse entendre.
Quoi qu’il en soit, c’est de toute façon une décision de politique intérieure qui regarde les intérêts spécifiques du peuple américain auquel Trump doit songer avant les droits des étrangers, charité bien ordonnée commence par soi-même dit l’adage :
« Nous devons nous rappeler que les jeunes Américains ont aussi des rêves »,
avait indiqué d’ailleurs le président américain il y a une semaine.
« Notre plus grande priorité en réformant le système d’immigration doit être d’améliorer les emplois, les salaires et la sécurité des travailleurs américains et de leurs familles »
avait-il précisé tout en affirmant
« Pour moi, c’est l’un des sujets les plus difficiles qui soit ».
Francesca de Villasmundo
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