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Les incendies d’églises font ricaner des députés socialistes, les menaces de l’Etat islamique contre le Front National désigné comme une « cible privilégiée » les font rire. Ce qui déclenche la colère de Gilbert Collard à l’Assemblée Nationale.

Une démonstration de plus de l’anti-France qui nous gouverne.

 
Collard attaque Valls sur les menaces de Daech… par LeLab_E1

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fracasse
fracasse
il y a 2 années

Quand Brasillach évoquait le Rexisme

Le Rexisme de Léon Degrelle est-il un mauvais exemple ? (Cf. : Robert Brasillach, Léon Degrelle et l’Avenir de Rex, éditions Ars Magma, 2018.)
La terre et le sang, pendant quatre cents ans, des paysans appelés Degrelle ont cultivé le même champ, famille extrêmement nombreuse, tous consignés dans leur livre de raison, par exemple pour un ancêtre tué à Austerlitz, et ce jour-là lui naissait une fille, et on l’appelle Souffrance, une autre appelée Victoire, leur devise était (Ils étaient tous maigres, petits et chétifs) : « Grêle est, mais croîtra. »,Wallon dans l’âme, sensible à la souffrance d’autrui, il est affecté par le deuil d’un voisin, deuil partagé par tout le village de Bouillon (Godefroy de) : « C’est quelque chose que je n’oublierai jamais. C’est chez moi que j’ai appris la communauté sociale, la communauté d’un peuple. », ces gens qui faisaient cent
cinquante kilomètres, ou plus, en trois jours (de Namur à Liège), un jambon pendu à chaque épaule, pour le vendre au marché.
C’est de ce village de Bouillon que partit Godefroy de Bouillon entraînant avec plus de vingt peuples pour la délivrance de la première paroisse de la chrétienté, la paroisse où est mort le Christ. C’est là qu’un petit garçon qui jouait avec d’autres enfants, fils du forgeron ou fils de l’ouvrier tanneur, apprenait, mieux que dans les livres, la grandeur du pays où il était né et l’amour.
Puis vinrent les études.Il passa trois ans chez les Jésuites de Namur.
— Ce sont de rudes formateurs d’hommes, dit-il volontiers.
Ensuite, il part pour Louvain, la vieille université belge pour y poursuivre des études de droit, qu’il devait mener jusqu’au doctorat ; années importantes regroupant autour de sa personne, des amitiés sans lesquelles il n’est peut-être pas d’apprentissage dans l’art de conduire les hommes. […] C’est là, sans doute,
qu’il apprit pour la première fois à connaître son pouvoir.
Dans la foulée, il mit les rieurs de son côté en publiant dans le journal L’Avant-Garde, un feuilleton funambulesque, La Barbe ensanglantée « grand roman d’aventures académiques en vingt épisodes, authentique, véridique et réel. » Les étudiants chahutaient également les conférences du R.P. Hénusse portant sur
des sujets pas très catholiques comme celui des « crimes passionnels », iconoclastes, ils l’étaient également lorsqu’ils allaient porter la contradiction en fracassant le buste de Lénine ; une chose est sure le jeune chef rexiste anima les étudiants par la gaieté !
Léon Degrelle au cours de ces années apprenait la beauté matérielle et la beauté spirituelle, sachant prendre le temps de lire, de débattre, de faire des farces collectives, prenant sa bicyclette pour de longues promenades à travers la Belgique, la Forêt Noire, le Hainaut, la Touraine, son regard visant le réel, les charmes du passé, mais il savait aussi s’intéresser à la misère, il effectua d’ailleurs une enquête sur Les Taudis et fut félicité par Henri Jaspar (1870-1939), premier ministre, il était l’homme qui dénonçait les maux de ses semblables. Lorsqu’il revenait dans sa Wallonie, il était heureux de
retrouver ses amis, le forgeron et le bûcheron, car il trouvait dans son pays un accord entre la raison et les forces du sang de la terre, cherchant comme Louis Boumal (1890-1918), la tradition à travers Chrétien de Troyes à Maurras.
L’intelligence de Léon Degrelle servait à clarifier ce que lui a déjà murmuré son instinct et sa terre natale puisse lui apprendre aussi précisément l’amour et la force. Une dernière expérience décisive sera celle de l’expérience de la souffrance et de la grandeur, l’expérience du sacrifice pour une foi. C’est ce qu’il trouvera au
Mexique.
Voulant contempler l’immonde politique du président mexicain Plutarco Elias Calles (1877-1945), Robert Brasillach écrira :
« Et toujours, il pense à cette époque d’un peuple martyr, aux femmes et aux enfants imbibées d’essence, aux lignes télégraphiques d’où pendaient en grappes des dizaines de chrétiens, aux tortures. Quand l’Espagne, quelques années
plus tard, retrouvera le secret de cette cruauté Léon Degrelle pourra imaginer ce qu’elle est. Car il se souviendra des trente mille jeunes gens, étudiants, ouvriers, paysans, qui un jour, ont pris le pour défendre leur liberté et leur Dieu,
des quatre mille jeunes filles qui assuraient le ravitaillement en munitions, des fusillés, des pendus des déportés. Il se souviendra aussi dans ce pays ruiné, d’où trois millions d’habitants s’étaient enfuis pour échapper au massacre et à
la famine, du luxe scandaleux des révolutionnaires nantis. Ne nous étonnons pas si Léon Degrelle conclut en évoquant ces souvenirs ;
— Il paraît que c’est cela, la révolution. En tout cas, c’est ainsi qu’à Mexico les chefs rouges me l’ont montrée.
Le Rexisme, c’est la dénonciation du catholicisme libéral, l’hypercapitalisme des « banxters » et le socialisme, c’est la campagne des pourris. Ses plus fameuses attaques vont à l’encontre du Boerenbond
(Ligue des paysans), protégé par de hautes puissances ecclésiastiques (Cardinal, Mgr Joseph Ernest Van Roey) ; Degrelle dira : les curés ne sont pas faits pour les affaires. Rex reproche au vieux parti catholique ses attaches avec le monde et aussi sa timidité, son ignorance du problème social, on se demande si ces clercs
avaient lu l’encyclique de Léon XIII, Rerum Novarum ?