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“Les Manants du Roi” de Jean de La Varende, conté par Herbé sur Odysée. Episode n° 01 : « Comment ils surent – 22 janvier 1793 »

Si vous voulez du bien à un ami catholique qui, bien que pieux, se dit républicain, faites lui-lire ce livre.

Vous aiderez à sauver son âme, mise en péril par son adhésion républicaine. Jean Mallard de La Varende Agis de Saint-Denis, dit Jean de La Varende (1887-1959), originaire du Chamblac en Normandie, était un écrivain qui, comme Alphonse de Châteaubriant, aimait à conter l’amour de son terroir par ses livres. Il chanta surtout sa terre natale par la déclamation de sa foi royaliste.

Jean de La Varende est l’auteur d’une vingtaine de romans, d’une dizaine de biographies, et de plus de deux cents nouvelles.

Ses thèmes de prédilection étaient le terroir normand, la France de l’Ancien-Régime, la mer, les marins et les grands voiliers. Mais l’amour de Dieu, de la France et du Roi est le thème central de son œuvre. Ce grand écrivain catholique a voulu exprimer son drame intérieur : le spectacle désolé d’un ordre naturel, et surnaturel, des choses, bouleversé par la Révolution. « Les Manants du Roi », son chef-d’œuvre décrit l’histoire d’une famille normande, les Galart, de 1793 à 1950.

Le livre connut une première version, chez Plon en 1938. C’est un ouvrage magnifiquement écrit qui est un hommage aux royalistes entre 1793 et 1950, en exposant plusieurs affaires : dont la Condamnation de l’Action Française et l’excommunication des royalistes maurrassiens (qui sera heureusement levée sous Pie XII mais le mal aura été fait…)

Vous pouvez faire écouter ce livre à votre ami catholique ; il vous en saura gré.

Quant à vous, je vous souhaite un excellent moment à l’écoute de l’un de nos plus grands écrivains français, donc certains romans d’ailleurs (« Nez de Cuir » en 1951 avec Jean Marais en premier rôle) ont été porté au cinéma.

Je termine par une dernière précision : le style La Varende n’est pas toujours facile à comprendre car il a une manière, enlevée et bien à lui d’écrire, et mêlée de patois normand. Ainsi ne vous étonnez pas si, au détour d’un mot ou d’une expression, votre sourcil puisse être pris d’un tic d’étonnement. Mais vous serez sous le charme, et sous l’émotion, comme je l’ai été en l’enregistrant.

Herbé

La vidéo : 

La chaîne des Chevaliers de Notre-Dame : https://odysee.com/@lanouvellechevalerie:c

Fabien LAURENT

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