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Selon le Catholic Family and human rights institute:

« les pressions sont devenues de plus en plus fréquentes et soutenues depuis le milieu des années 1990, époque où les organisations pro IVG ont établi leur nouvelle stratégie, consistant à se servir des institutions de l’ONU comme forum de promotion de l’avortement. Les militants ont trouvé le moyen de s’introduire subrepticement dans les institutions de protection des droits de l’homme à l’ONU en faisant nommer leurs alliés idéologiques aux organes de suivi des traités. »

Ce sont les organes féministes « qui ont le plus souvent attaqué les législations protégeant l’enfant à naître. » Ils s’en sont pris à la fête des mères prétextant qu’elle « perpétuait les stéréotypes négatifs sur les femmes, ou que les Etats devaient dépénaliser la prostitution. » On remarquera que le lobby féministe qui œuvre à l’ONU se moque éperdument de l’esclavage sexuel auquel sont soumis(es) très souvent les prostitué(e)s. Mais c’est dans le domaine de l’avortement que leurs pressions sont les plus insinuantes, malhonnêtes et graves.

Il  prétend que « toute pénalisation de l’avortement constitue une violation de la convention de l’Onu sur les droits des femmes ». En réalité « aucun traité de l’ONU ne fait mention de l’IVG », ou peut être interprété comme contenant un tel droit. « Au contraire, les résolutions de l’Onu reconnaissent que les Etats ont le droit de pénaliser ou restreindre l’accès à l’avortement. »

Cependant, durant ces deux dernières décennies, certains bureaucrates de l’ONU ont publié une pléthore d’interprétations « pseudo-légales et d’opinions qui présupposent que l’avortement est un droit de la femme. Si ces documents sont pour la plupart ignorés par les états membres et les médias, et restent obscurs même au sein de l’ONU, ils constituent un arsenal dans lequel le lobby international de l’IVG puise allègrement pour critiquer les législations qui restreignent l’accès à l’IVG pour protéger l’enfant à naître. Ces documents (…)  n’ont aucune valeur contraignante en droit international. » Cependant, ils trompent certaines juridictions étrangères.

Alors qu’en réalité, certaines dispositions « des traités de l’ONU présupposent que les législations internes à certains Etats protègent l’enfant à naître, quand bien même elles ne garantiraient pas un droit à la vie à son profit. » Les articles de San Jose, préparés par des experts du droit international et de la santé, dénoncent donc à juste titre les moyens trompeurs que les lobbies de l’avortement utilisent à l’ONU.

Emilie Defresne

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