Le Truvada est un traitement préventif du sida qui a été validé cette année par Mme Touraine lors de la « journée du sida ». Le 1er décembre dernier elle acceptait le principe d’une prise en charge à 100% de ce médicament. Comme plus de la moitié des cas de sida sont imputables aux rapports sexuels entre hommes, il est évident qu’il y a là un encouragement à l’homosexualité. Pour que cet antiviral soit efficace, il faut pratiquement le prendre quotidiennement. Le coût d’une boite de cet antiviral est de 500 € 88 pour trente comprimés. La posologie est de un comprimé par jour. Bien sûr comme d’habitude, c’est le contribuable qui va payer l’addition qui sera salée. Or ce traitement préventif ne serait efficace que dans 86 % des cas selon l’estimation faite en France. D’où la nécessité de ne pas abandonner le préservatif. Deux précautions valent mieux qu’une.
La Maple Leaf Mdical Clinic de Toronto a effectivement déclaré qu’un homosexuel de 48 ans avait été infecté par le sida alors qu’il utilisait régulièrement le Truvada depuis 24 mois. Il y a dans ce médicament deux traitements antiviraux. Apparemment dans ce cas, le virus contracté est devenu résistants aux traitements. Les mutations du virus sont connues depuis des années. Cet échec a été favorisé par le fait que certains chercheurs canadiens affirmaient que la protection était de 99 %, ce qui est faux. D’où la surprise puis une inquiétude voire une paniqué qui s’est propagée dans les milieux médicaux. En réalité il est en train de se développer une résistance aux Truvada. La conclusion est simple. Même en respectant les règles de prescription, ce « traitement » donne une impression de fausse sécurité ; les consommateurs jouent littéralement à la roulette russe en se croyant protégé.
Dr Jean-Pierre Dickès
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