À son arrivée en avion, il n’y avait que trois membres du gouvernement pour l’accueillir, une petite fanfare et une petite section de soldats. Quatre représentants des protestants et cinq ecclésiastiques catholiques. Rien de plus : le protocole minimum. L’accueil a été aussi froid que le temps ambiant. Pas de public, ni même un petit gamin à embrasser. Le pape a été reçu comme le chef d’une petite île d’Océanie.
Bizarrement le pape a été installé dans un établissement médical. Puis il est passé voir le roi Gustave et la reine Sylvia. Pas de réception officielle, mais un simple verre d’eau, deux poires, une
Lors des allocutions, personne ne fit mention des titres du pape, style vicaire du Christ, pontife romain, sa Sainteté, Souverain Pontife etc. Le titre de pape lui a été ôté même pas remplacé par « évêque de Rome ».
Conjointement dans la rue, sans doute manipulée par les autorités, une foule de jeunes portaient des mitres en papier ou des vêtements religieux pour se moquer de l’Église catholique et de François.
La conclusion est simple: Francis s’est honteusement auto-invité ; il a été méprisé autant que possible. Pire encore, il a demandé aux quelques catholiques de Suède de suivre son exemple humiliant pour l’Église. Bref un fiasco total.
Jean-Pierre Dickès
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