Le sport, socle de la fraternité planétaire et de l’amitié entre les peuples, d’une humanité renouvelée et unie, telle est la mission principale et idéologique des Jeux olympiques. Monde illusoire de paix et d’harmonie, sans caste ni classe, sans frontière ni conflit, ni attentat terroriste, les Jeux modernes, drapés dans ses 5 anneaux colorés, deviennent les nouveaux vecteurs du dialogue inter-religieux prôné par l’Église conciliaire. Tous les moyens sont bons pour faire avancer l’union des religions et la fraternité universelle, si chères au pape François.
Les jeux olympiques de Rio qui s’ouvriront le 5 août prochain vont donc être le théâtre de rencontres et d’événements organisés par certains évêques brésiliens : exclusion sociale, lutte contre le trafic d’êtres humains, contre l’esclavage et l’exploitation, seront les thèmes abordés en priorité. Le développement durable et l’élimination ainsi que la récupération des déchets font partie également des grandes causes humanitaires qui seront étudiées. Un centre inter-religieux, né de la collaboration entre le Comité olympique international et l’archevêché de Rio de Janeiro, avec des lieux de culte pour chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes et hindous, a été construit dans le village olympique qui recevra 10 000 athlètes.
Avec son équipe de dix « réfugiés » de différentes nationalités (Syrie, Soudan, Kenya), son centre œcuménique, ses palabres humanitaristes, ces jeux de 2016 incarnent bien les préoccupations sociétales et inter-religieuses qui agitent dans leur bocal conciliaire les ecclésiastiques d’aujourd’hui, à la recherche d’une fraternité mondiale bénie par les dieux de l’olympe!
Francesco de Villasmundo
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