Financier, appartenant à la superclasse mondiale, formé dans une université américaine, il est diplômé d’économie du Massachussetts Institute of Technology (MIT), et lié à la très puissante banque Goldman Sachs, Mario Draghi, le patron sortant de la Banque centrale européenne (BCE), a tout du parfait technocrate au service du Nouvel Ordre Mondial, dont la construction passe actuellement par le maintien en vie de la zone Euro. Il est, selon le mot d’un essayiste attaché à un libéralisme traditionnel, Alain Dumait, un « initié[s] du système financier occidental, au cœur de l’oligarchie qui nous gouverne », cette oligarchie qui a comme fin ultime le profit monétaire.
Et bien, c’est l’apparatchik de ce système financier voué à rendre exsangue les peuples européens qui a les faveurs des camarades Jésuites. Mario Draghi, qui a laissé sa place de président de la Banque centrale européenne à Christine Lagarde fin octobre, est loué par cette Compagnie de Jésus dévoyée de sa mission catholique par un humanisme « sociétal » marxisant bêlant et larmoyant.
Dans un article louangeur paru dans La Civiltà Cattolica, le magazine des compagnons de route du pape François publié avec l’imprimatur de la Secrétairerie d’État du Vatican, Draghi est décrit comme « le protagoniste d’une des phases les plus complexes de l’histoire récente de l’Europe. Son rôle comme président de la Banque Centrale Européenne a été décisif pour sauver l’union économique et monétaire ». Et les Jésuites de souhaiter, par la même occasion où ils tressent des couronnes à Super Mario, que l’Italie tourne la page des « positions populistes » euro-sceptiques et mène à bien « les réformes nécessaires » pour achever la construction européenne.
Francesca de Villasmundo
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