La puissante Compagnie de Jésus, congrégation d’où est issu l’actuel pontife, vient scandaleusement de publier un communiqué en faveur de leur père Martin :
« Tous les livres du père Martin, écrit-elle, sont écrit avec le plein consentement de ses supérieurs religieux et en conformité avec les lignes directrices de l’Église catholique ».
Ces jésuites ultra-progressistes américains, qui certainement ont donné leur aval au père Martin pour écrire ses propos apostats, ne reculent, pour se couvrir, devant aucune tartufferie : sans honte, ils veulent faire croire au monde que l’Église catholique admet donc les relations contre-nature ! Non-sens le plus total : il suffit de relire son catéchisme, les condamnations répétées de saint Paul, la doctrine claire du docteur angélique, saint Thomas d’Aquin, pour les démasquer.
Le problème c’est que l’actuel pontife ne les crosse pas : ni pour les faire taire ni pour les faire revenir à des propos orthodoxes. Au contraire, El papa libéral garde une attitude très ambiguë par rapport au monde arc-en-ciel, reçoit des transsexuels, embrasse leurs pieds, baise la main d’un prêtre fervent partisan des invertis… les exemples sont légions.
La confusion règne plus que jamais dans cette Église bergoglienne, qui n’est que le fruit pourri engendré par 50 ans de relativisme et d’indifférentisme en vogue depuis Vatican II. Le modernisme doctrinal et le progressisme moral si criants dans ce pontificat ne sont pas une originalité novatrice qu’il faut mettre sur le compte de la philosophie libertaire du nouveau pontife ! Ils sont omniprésents dans celle que Mgr Lefebvre appelait déjà il y a 40 ans « la Rome néo-moderniste et néo-protestante » !
Avec François, la puissante révolution libérale débutée sous Jean XXIII et Paul VI et leur Concile ouvert sur le monde va plus vite, toujours plus vite, comme une pierre qui roule d’en haut emportant tout sur son passage. Sa loi est d’écraser ce qui peut l’arrêter, de broyer tout devant elle, ses amis comme ses ennemies. Joseph de Maistre écrivait sur la Révolution française ces mots qui décrivent si parfaitement à la révolution conciliaire : « La Révolution mène les hommes plus que les hommes ne la mènent ! »
On le voit bien dans cette « nouvelle Église conciliaire [qui] a choisi la Révolution » (dixit Mgr Lefebvre en 1987) où des pauvres ecclésiastiques conservateurs, qui ont applaudi le Concile Vatican II, ce « contre-Syllabus », et ses décrets, les ont approuvés, mis en pratique, encensés, sont aujourd’hui dépassés, broyés, anéantis, effarés par le modernisme de François qui s’est pourtant abreuvé à la même source conciliaire. Ils acceptent ainsi que Vatican II le permet que les protestants (qui nient la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie !) puissent communier mais ils se lèvent contre la communion aux divorcés remariés civilement, pratique qui ne découle pourtant que du même relativisme pratique et de cette conception évolutive de la Vérité énoncée au Concile…
Ils pressentent bien, ces conservateurs conciliaires, que c’est vers une Église post-conciliaire gay et immorale que François les achemine. Ils pressentent bien que si Rome ne défend plus la famille traditionnelle, c’est toute l’humanité qui en subira les plus funestes conséquences et la société qui s’auto-détruira dans un nihilisme érigé en valeur civilisationnelle. Ils pressentent bien que la nature humaine elle-même est mise à mort par ces nouveaux barbares des temps modernes, soutenus par des James Martin, des jésuites et des évêques sans foi ni loi. Et cela leur fait peur… Malheureusement, ils ne conçoivent pas, pas encore en tout cas, que le concile Vatican II et ses nouveautés révolutionnaires, la IIIe guerre mondiale dont parlait Mgr Lefebvre, sont le principe fondateur de l’action bergoglienne.
Qu’ils prennent exemple sur l’attitude du fondateur de la FSSPX, solution véritable à leurs problèmes existentiels, à leur incohérence doctrinale et au grand écart qui les déchire :
« C’est pourquoi nous nous en tenons fermement à tout ce qui a été cru et pratiqué dans la foi, les mœurs, le culte, l’enseignement du catéchisme, la formation du prêtre, l’institution de l’Église, par l’Église de toujours et codifié dans les livres parus avant l’influence moderniste du concile en attendant que la vraie lumière de la Tradition dissipe les ténèbres qui obscurcissent le ciel de la Rome éternelle. » Mgr Lefebvre, Ecône, le 21 novembre 1974.
Francesca de Villasmundo
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