« La mort d’Abdelhamid Abaaoud lors de l’assaut mené le 18 novembre à Saint-Denis a été tardivement confirmée par les autorités françaises. Censé se trouver en Syrie, dans les rangs de l’EI, depuis 2013, cet individu se trouvait donc en réalité aux portes de Paris où il aurait pu piloter directement les attentats du 13 novembre qui ont frappé la capitale. », « comment cet individu a-t-il pu aussi facilement passer les frontières européennes puis françaises pour s’installer en Ile-de-France ? Il apparaît en effet que n’importe qui aujourd’hui peut librement entrer en France sans aucun contrôle, y compris un personnage aussi dangereux et connu qu’Abdelhamid Abaaoud ! » (Extrait du communiqué de Marine Le Pen le 19 novembre 2015)
« Selon une source du Figaro, Abdelamid Abaaoud est très probablement le superviseur de deux autres projets d’attentats avortés: celui du Thalys préparé par le Marocain Ayoub El Khazzani le 21 août dernier, et celui de l’église de Villejuif, fomenté par Sid Amed Ghlam« qui a coûté la vie à Aurélie Châtelain. « Au lendemain du démantèlement du réseau de Verviers le 15 janvier 2015, Abdelhamid Abaaoud se prévalait dans le «magazine» de l’État islamique Dabiq d’avoir réussi à regagner la Syrie. L’homme est réapparu dans une vidéo de l’EI, où il se vante de commettre des atrocités, s’adressant goguenard à la caméra alors qu’il conduit un véhicule qui tire des cadavres mutilés vers une fosse commune. En 2014, Abdelhamid Abaaoud avait aussi fait la une des journaux belges après avoir enlevé son propre frère Younès pour l’emmener en Syrie. » Ajoute le Figaro.
C’est dire si le personnage est connu! Ce qui ne l’empêchait pas de circuler librement entre la Syrie et la France, les frontières étant ouvertes aux islamistes rechechés par Interpol comme à tout venant.
Mais Manuel Valls a refusé la coopération avec les services syriens pour tracer les djihadistes français, selon le patron des services de renseignements français intérieurs, Bernard Squarcini:
Les services de renseignements français étaient prêts. (…) Nous savions que nous allions devoir monter en puissance pour faire face à ce type d’attentat. Il n’y a eu aucune surprise. En revanche, les services français paient les conséquences de certaines décisions politiques. Comme M. Hollande traite Bachar al-Assad de tous les adjectifs, les services syriens ne veulent plus coopérer avec les services français.„ en effet, » Il y a deux ans, les services syriens m’avaient effectivement proposé une liste des Français combattant en Syrie. J’en avais parlé à mon ancien service qui avait rendu compte à Manuel Valls (alors misnistre de l’Intérieur ndlr). La condition des Syriens était que la France accepte de coopérer à nouveau avec leurs services de renseignements. On m’a opposé un refus pour des raisons idéologiques. » (Bernard Squarcini, patron de la DCRI de 2008 à 2012 – Valeurs actuelles)
Une réunion des ministre de l’intérieur des pays de l’Union a lieu aujourd’hui à Bruxelles pour débattre une fois encore des frontières comme lors de chaque attentats terroristes dans l’espace Schengen. Les libres va-et-vient des islamistes entre le proche-Orient et les pays de l’Union démontrent en grand et en tragique la criminalité des frontières ouvertes aux clandestins. Les oligarques de cette Union ont menti hier en promettant que l’espace Schengen serait entouré de frontières contrôlées, ils continueront de mentir et d’enfumer les peuples crédules avec de grandes promesses. Le fait est qu’il n’est pas question de remettre en cause la déferlante actuelle des immigrés de l’islam qui arrivent sans demander d’autorisation, ainsi que l’a précisé François Hollande devant le Congrès de Versailles.
Emilie Defresne
emiliedefresne@medias-presse.info
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