Des islamistes d’Abu Sayyaf ont décapité un Canadien aux Philippines. Il s’agit de John Ridsdel un retraité kidnappé sept mois plus tôt avec un autre Canadien Robert Hall, un Norvégien Khartan Sekkingstad, manager du complexe hôtelier où les otages résidaient, et une Philippine, Marites Flor, petite amie de Robert Hall. Les quatre otages avaient été enlevés le 21 septembre à bord d’un yatch prés de Mindanao. La tête de la victime a été déposée lundi devant une mairie de l’île de Jolo à l’extrême sud des Philippines, et place forte du groupe islamiste, dont la traque est rendue difficile par la géographie très montagneuse et une forêt tropicale exubérante. Il reste une vingtaine d’otages encore entre leurs mains dans l’archipel. Quelques heures après l’expiration d’un l’ultimatum fixé par les terroristes musulmans, la police des philippine a annoncé que deux personnes roulant en moto avaient jeté la tête de l’otage sur Jolo, à un millier de kilomètres de Manille.
Les ravisseurs réclamaient 21 millions de dollars pour la libération de chaque otage. Une série de vidéos présentaient les otages de plus en plus amaigris. Dans sa dernière vidéo, John Ridsdel expliquait qu’il serait tué le 25 avril sans le versement de 6,4 millions de dollars de rançon, ce qui est advenu.
John Ridsdel, journaliste de profession, était consultant pour le groupe canadien TVI Pacific, qui exploite des mines d’argent et d’or aux Philippines. La victime était un ami proche de Bob Rae, l’ancien chef du Parti libéral canadien.
Justin Trudeau, Premier ministre canadien affirme que des efforts pour libérer les otages sont en cours. Malgré les efforts de revendiqués de l’armée et de la police, l’organisation islamiste poursuit ses activités criminelles. Il est fort probable que les effets d’annonces resteront cette fois-ci encore lettre morte, d’autant plus qu’un étrange silence a entouré ces enlèvements et ces menaces en Occident. Le 9 avril dernier, 18 soldats philippins avaient été tués dans des combats contre ce groupe islamiste sur l’île de Basilan, prés de celle de Jolo.
Les Philippines comptent plus de 100 000 victimes depuis la formation d’Abu Sayyaf lors d’une insurrection séparatiste des années 1970 dans le sud de ce pays composé à très grande majorité de catholiques fervents. Cela se passe aujourd’hui dans l’indifférence générale. C’est un membre de la famille Ben Laden, proche de la famille Busch et unie dans des intérêts pétroliers communs qui a financé dans les années 1990 Le groupe djihadiste qui a récemment prêté allégeance à l’État islamique.
Les autorités affirment que les terroristes détiennent en dehors des deux otages enlevés en même temps que John Risdel, 20 otages étrangers, dont 18 indonésiens et malaisiens, et probablement en plus un hollandais et un prêtre italien.
Le danger islamiste est aujourd’hui prégnant dans le monde entier. Principalement en Asie, en Afrique et en Europe, sans que l’Amérique ou l’Océanie ne soient à l’abri comme l’ont démontré des attentats également perpétrés sur ces continents.
Emilie Defresne
emiliedefresne@medias-presse.info
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Douce France, cher pays de mon enfance…Mais dans quel état nos politiques ont mis la France en ouvrant toutes grandes ses portes ! T’as vu Castaner ? Ils sont lourdement armés, avec gilets pare-balles, prêts pour la guerre civile.
Les tchétchènes sont réputés pour leur violence,en les laissant venir en France on savait a quoi s’attendre.des dizaines de milliers de juifs et de chrétiens ont dû fuir la Tchétchénie islamiste.deja un collégien français est mort de coups de poings parce qu’il avait regardé un adolescent tchétchène au lieu de regarder ses pieds
Merci a tous les politiques de gauche depuis des décennies, ils ont dû sang et des larmes sur les mains.grace à eux,la vie des écoliers français est devenue un enfer
La communauté maghrébine joue les victimes, j’ai entendu un reportage : ici on n’est plus en France mais au Liban. Si ce n’était aussi dramatique on aurait de quoi écrire un vaudeville.
La bien-pensance boboide s’aperçoit- naturellement trop tard – qu’elle a accueilli – chez les autres – toute la pègre internationale. Comme avec les Albanais…