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Les immigrés à Calais : « une organisation quasi militaire », témoigne le procureur Valensi

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Le témoignage qui suit n’est pas d’un membre de « Calais en Colère » mais du procureur de la République de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Jean-Pierre Valensi.

Voici ses propos après qu’il ait assisté, le 17 décembre, à l’assaut du tunnel sous la Manche.

« Une impression de guérilla urbaine. »

« J’avais une réunion à Calais, je passais par là et me suis arrêté pour essayer de comprendre ce qui se passait. J’ai eu l’impression d’une organisation quasi militaire, par petits groupes, comme si tout était soigneusement préparé. »

« Je suis resté car si des arrestations avaient eu lieu, j’aurais été concerné. Mais il n’y en a eu aucune. Impossible, car, comme vous l’avez constaté, ces groupes de migrants se déplacent vite, on ne sait pas qui lance des pierres, et surtout nous n’avons pas de preuves car les policiers ne sont pas équipés de vidéos. »

De son côté, Bruno Deprez, directeur du magasin But, raconte

« J’ai senti qu’il se préparait quelque chose. D’habitude, ils ne sont pas aussi nombreux en pleine journée. J’avais vu une attaque équivalente cet été, avec l’hélico, on se croyait aussi en guerre civile… »

« A l’approche de Noël, c’est une catastrophe pour nous. Les gens n’osent plus faire leurs courses dans ce secteur. Le moindre déplacement, qui prenait encore cinq minutes, il y a six mois, peut durer 30 à 45 minutes maintenant. J’ai un fils handicapé, je ne sais jamais à quelle heure il va pouvoir rentrer. »

Delphine Bélot, secrétaire de M. Deprez :

« Mes enfants sont terrifiés. Ce midi, j’ai encore dû chasser de mon jardin trois migrants prêts à s’introduire chez moi. »

 

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