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Les identitaires en tête des sondages pour les Législatives de samedi en Pologne

Beata Szydło na konwencji PiS

Beata Szydlo, conduit la liste du parti conservateur identitaire de Pologne, Droit & Justice, en tête des sondages des Législatives qui auront lieu samedi prochain 25 octobre.

La Pologne a une population homogène slave de souche, à la peau blanche et en très grande majorité catholique, ce qui hérissait sérieusement Arte jeudi, qui a consacré un reportage sur les élections polonaises. Selon le commentateur si la Pologne a un comportement aussi obscurantiste c’est la faute à l’URSS qui a maintenu ses populations repliées sur elles-mêmes et fermées au monde. Arte déplorait que le pays ne comporte que 2,5% d’étrangers et encore, souvent d’origine européenne, ce qui lui semblait être le comble du scandale.

C’est autour du thème de l’immigration clandestine que la campagne électorale fait rage. La Pologne, ancienne république soviétique a été préservée, comme tous les pays de l’Est, du modèle que l’Amérique a imposé aux pays de l’Ouest européen sous sa domination depuis 1945. Ces pays ne se sont rattachés à l’OTAN et au modèle US qu’après la chute du mur de Berlin, en 1989. La Pologne a donc un sérieux retard sur le métissage, sur l’athéisme, l’islamisation, la culture consumériste et sur la soumission au capitalisme et au bankstérisme. Son actuel gouvernement libéral s’est soumis à reculons au quota de 10 000 clandestins imposé par l’Union européenne, ce qu’il pourrait payer cher si on en croit les sondages, au profit des conservateurs souverainistes de Droit & Justice (PiS – Prawo i Sprawiedliwosc). Un gigantesque flot de Polonais avaient pourtant manifesté, quasi spontanément, dans la capitale leur volonté de fermer leurs frontières à l’invasion musulmane. Estimé à 10 000 personnes les manifestants étaient certainement beaucoup plus nombreux si on en croit les images impressionnantes de cette mobilisation populaire.

Selon un article de Libération daté d’avant-hier, « Tous les Polonais ne pensent pas comme l’ex-Premier ministre. Les plus concernés par cette montée de l’intolérance ont créé une sorte de mouvement, Chlebem i Sola («du pain et du sel», (en référence à une coutume slave de bienvenue). Ils tentent de mobiliser pour une approche plus généreuse d’un problème qui concerne toute l’Europe. Leurs partisans, parmi lesquels beaucoup de jeunes urbains et d’artistes, ont voulu montrer qu’il existe une Pologne plus ouverte. Ils ont organisé le 12 septembre une manifestation qui, à Varsovie, n’a pas réuni plus de 3 000 personnes. Le même jour, anniversaire de la victoire des troupes polonaises contre les Turcs à Vienne en 1683, l’extrême droite mobilisait contre les migrants et réussissait à rassembler une dizaine de milliers de personnes dans la capitale polonaise. Les mots d’ordre étaient explicites : «Non à l’islamisation de la Pologne» ; «Les immigrants sont un cheval de Troie pour l’Europe».

L’ex-premier ministre et président du parti conservateur, Jaroslaw Kaczynski, a toujours été très mobilisé contre l’invasion, il récemment déclaré:

«On voit déjà émerger de dangereuses maladies qu’on n’avait pas vues en Europe depuis longtemps : le choléra en Grèce, la dysenterie à Vienne, divers types de parasites protozoaires qui ne sont pas dangereux dans l’organisme de ces gens mais pourraient l’être ici.»

Une enquête d’opinion réalisée en octobre montrait que 56 % des sondés étaient hostiles à l’accueil des immigrants en Pologne. Et curieusement une enquête d’opinion Ifop, en France, publiée aujourd’hui indique que 53% des Français sont sensiblement dans les mêmes proportions que les Polonais, opposés à l’immigration musulmane, en dépit du matraquage immigrationniste qu’ils subissent. Mais à la différence des autorités Polonaises, les oligarques de la République œuvrent pour le remplacement des Français de souche de plus en plus noyés dans la masse. C’est sans doute le télescopage de ces deux sondages  qui a incité Arte ce jeudi a consacrer un reportage pour stigmatiser les Polonais, présentés comme des catholiques xénophobes qui n’acceptent que les immigrés chrétiens. Leçon indirecte pour les Français. Dans le reportage la jeune présidente d’une association, membre du parti Droit & Justice, s’affaire pour accueillir les réfugiés chrétiens (et rien que chrétiens) au motif que les chrétiens n’ont plus que l’Europe pour trouver refuge, alors que les musulmans ont l’Afrique, les pays du Golfe et les autres pays musulmans du Proche-Orient pour refuge.

Concernant les sondages, la question de leur crédibilité est clairement posée puisqu’aucun referendum n’est prévu pour les vérifier. Les sondages faisant souvent office de propagande pour le politiquement correct. Il est probable qu’en Pologne comme en France les opposants à l’invasion soient sous-estimés. A cet égard le livre de Philippe de Villiers récemment publié, expose bien les ressorts des sondages qui marchent en fonction du client et de sa fortune. (Philippe de Villiers: le moment est venu de dire ce que j’ai vu – chapitre  XX « Comment on a fait monter les sondages » P. 183)

Kaczynski qui est l’actuelle tête de turc des « métisseurs » avait déjà déclaré le 16 septembre au Parlement:

«La question n’est pas celle du nombre d’étrangers ou du type d’étrangers que nous laissons entrer. Cela peut initier un processus. […] Au début, le nombre de migrants augmente rapidement et ils arrêtent d’obéir aux lois. Puis ils imposent leurs exigences sur la scène publique.» Avant de poursuivre: «Regardons ce qui se passe en Europe, ou tout du moins en Suède. Il y a 54 zones où la charia s’applique sans contrôle de l’Etat. Les gens ont peur d’accrocher des drapeaux sur les bâtiments scolaires – c’est leur coutume – juste parce qu’il y a une croix dessus. En Suède, les écolières n’ont plus le droit de porter des tenues courtes, car ce n’est pas apprécié par les autres. Et que se passe-t-il en Italie ? Les églises sont occupées, quelquefois utilisées comme des toilettes. Et en France ? Les émeutes qui n’en finissent plus, la charia qui s’est imposée et les patrouilles qui surveillent son application. Les mêmes phénomènes se produisent à Londres et dans la résiliente Allemagne. Est-ce ce que vous voulez pour la Pologne ? Voulez-vous cesser d’être les propriétaires de votre propre pays ? Non, ce n’est pas ce que veut le peuple polonais.»

Cette fois-ci il ne se représente pas à la tête du parti qu’il préside, il a laissé la place à Beata Szydlo, pas moins convaincue que lui.

«Pour une frange de l’opinion, ces migrants que l’on voit arriver à la frontière de la Serbie avec la Hongrie, c’est le retour des invasions par les troupes musulmanes», explique Marysia Zlonkiewicz, militante de Chlebem i Sola, la minorité immigrationniste. «Ce qui m’inquiète, c’est que le discours de haine, qui n’était pas une chose répandue chez nous, se retrouve maintenant partout, ajoute la militante. Dans les manifestations, où des gens appellent même à tuer les musulmans à la frontière, dans les journaux, partout.»

Si les Polonais trouvent leur actuel gouvernement libéral, il a pourtant, jusqu’à la mi-septembre, affirmé que la Pologne n’accueillerait pas plus de 2 200 immigrés clandestins, refusant les quotas. C’est finalement sous la pression de  Donald Tusk, qu’ il a  accepté le quota imposé. Donald Tusk est l’homme qui a cédé au nouveau premier ministre, Kopacz, sa place à la tête du gouvernement, lui ayant pris la présidence du Conseil de l’Europe; c’est l’homme d’Angela Merkel et son grand admirateur. Il a l’avantage pour Angela Merkel d’être parfaitement germanophone et encore plus germanophile. C’est un oligarque bon teint du mondialisme atlantiste apatride.

Les Polonais, en bons catholiques, préfèrent d’abord s’occuper « des frères » ainsi que le demande Saint-Paul. De nombreux Polonais vivent en Ukraine et beaucoup d’entre eux rejoignent la mère patrie, s’il faut créer des place d’immigrés, c’est à eux qu’elles sont réservées en priorité. Les opposants à l’invasion évoquent également le chômage qui frappe les nationaux et le changement de civilisation imposée par l’afflux de masse de musulmans.

Et ce n’est pas Andrzei Duda, le jeune nouveau président conservateur élu en mai, qui dira le contraire.

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