Le monde, et l’esprit du monde, de ce monde déchristianisé et nihiliste, qui ne croit plus en la transcendance divine, qui ne sait plus expliquer la valeur de la souffrance rédemptrice, ce monde moderne avec ses mœurs sans Dieu, mais pour lequel le concile Vatican II a largement ouvert les portes de l’Eglise, a rattrapé les Frères de la Charité.
En Belgique, les hôpitaux des Frères de la Charité avaient accepté en 2017 de pratiquer l’euthanasie dans des cas extrêmes. Plusieurs rencontres entre les frères et des Dicastères romains n’ayant pas permis de trouver un accord, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi communique que les 12 hôpitaux belges gérés par les Frères ne sont plus des « institutions catholiques ».
« Avec une profonde tristesse » conclut le cardinal Luis Ladaria, « constatant l’absence de volonté d’accepter la Doctrine catholique en matière d’euthanasie », « les hôpitaux psychiatriques gérés par l’association Provincialiat des frères de la Charité ASBL en Belgique ne pourront plus, à partir de maintenant, être qualifiés d’institutions catholiques ».
Les structures non hospitalières, autrement dit les cinquante écoles et les quinze centres orthopédagogiques sous la responsabilité des frères en Belgique, ne sont pas concernées par la décision de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Les Frères de la Charité ont été les premiers en Belgique, dès 1815, à s’occuper des malades psychiatriques.
Selon le supérieur Général des Frères de la Charité, frère René Stockman, « la Congrégation devra se séparer de ses hôpitaux psychiatrique en Belgique ». Cette séparation comportera certains volets délicats: les hôpitaux en question utilisent des propriétés appartenant aux frères de la Charité et un accord devra être trouvé avec l’association qui gère les centres hospitaliers. Le Supérieur Général souhaite couper tous les liens avec ces structures qui « ne peuvent plus être associés, cela doit être très clair, dit-il, aux Frères de la Charité ».
Francesca de Villasmundo
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Dommage que ce soit la liturgie de l’antipape Jean XXIII;
cette liturgie à été établie pour faire la passerelle vers le Novus Ordo.
Bonjour, pouvez vous étayer votre commentaire. Je ne vois aucune différence entre ce missel et le missel que m’a transmit ma grand mère datant début années 60.
Ils n’ont qu’à rééditer le missel de Dom Lefèbvre ou celui du chanoine Joly et foutre à la poubelle les « amen, je vous le dis », « comme nous pardonnons aussi » et autres incongruités massacrantes de la langue française…
Quand je pense que l’archevêque Le Gall a osé poursuivre en justice l’Homme Nouveau pour avoir repris des passages de « traductions » conciliaires! franchement, qui a l’intention de s’intéresser à leur charabia?
Pourquoi un missel? L’évangile est le livre à donner, l’homme veut toujours mettre sa main et ses idées tordues pour soumettre influencer, diriger. Le Christ est le salut, la liberté pour quiconque veut croire, nous sommes libre de croire, de penser ou de rejeter. C’est là, la différence entre la religion des hommes avec leur dogmes et leurs lois tordues face à la foi dans le salut en Jésus. L’homme cherche les honneurs, la première place, la reconnaissance, l’autorité etc. Jésus a cherché le simple, ce qui est humble, le pardon, la bonté, c’est ce que je veux pour ma vie, cela est mon choix!
Mais le missel est plein de « lecture du saint Évangile selon […] », vu que chaque messe a un Évangile et que le commencement de celui de saint Jean est lu comme conclusion de chaque messe (et, en ce qui concerne la messe basse, doit être lu à haute voix, sans que les auditeurs soient distraits par des bruits d’orgue, pour ne pas parler de chansons pieuses peu respectueuses du beau texte que le célébrant est en train de déclamer). Je me demande si vous connaissez suffisamment le missel.