Nos confrères du Monde, horrifiés et scandalisés, titrent « En Corée du Sud, la mosquée de la discorde » et ne comprennent pas que l’apparition d’un lieu de culte musulman, pour des fidèles originaires du Pakistan et du Bangladesh, provoque des tensions dans ce pays appelé « pays du matin calme ». Les opposants les plus acharnés accusent même l’islam d’être une religion « diabolique ».
La controverse remonte à septembre 2020, quand les autorités locales ont autorisé la construction d’une mosquée dans le quartier de Daehyeong-dong.
Ces tensions, écrivent les philo-wokistes de ce journal de référence de la nouvelle collaboration, « mettent en évidence les limites de l’ouverture de la société dans ce pays. » Ces plumitifs de salon, bien planqués dans leurs quartiers sécurisés, appellent « ouverture » ce que de plus en plus de Français vivent comme une véritable invasion prélude au « Gand remplacement ».
Mais contrairement aux Européens, les Coréens n’ont pas l’intention de laisser faire et le différend s’est transformé en véritable épreuve de force. Ainsi, le 15 décembre, les habitants de Daegu ont organisé une « fête de fin d’année de Daehyeon-dong » avec un grand barbecue de viande de porc devant le chantier [Voir photo ci-dessus]. La police a dû être déployée pour éviter des incidents.
Les musulmans de leur côté, toujours prêts à enfourcher le rôle de victimes discriminées, ont dénoncé « la négligence et la tolérance du gouvernement et de la municipalité de Daegu face à des actes de discrimination religieuse et de haine raciale » (sic).
En attendant, malgré un jugement favorable de la Cour suprême coréenne de septembre 2022, la mosquée n’est toujours pas construite.
Sources : Le Monde / tonafama.ig.com.br/
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