Différents scientifiques montrent du doigt, preuves à l’appui, les très graves défauts de l’étude de la revue médicale The Lancet, qui attaque le traitement du professeur Raoult contre le coronavirus, en soutenant la dangerosité de l’hydroxychloroquine. Ce rapport, qui a toutes les faveurs des « élites » médiatiques expertes es-sciences auto-proclamées et qui marchent main dans la main avec l’establishment politique, -il suffit de voir comment sur un plateau télé acquis à sa cause le député Coralie Dubost défend le ministre de la Santé Veran, accessoirement son concubin-, a tout de même conduit ce ministre de la santé à saisir la Haute Autorité de la Santé Publique pour en restreindre en urgence l’usage et l’OMS à suspendre tout essai clinique sur l’hydroxychloroquine, par mesure de “précaution”.

Or de nombreux scientifiques contestent la méthode, l’échantillonnage, les méthodes statistiques utilisées dans l’étude de la célèbre revue. Le journal France Soir a notamment interrogé Marcos Eberlin, Professeur de Chimie et représentant d’un collectif de 300 personnes scientifiques, médecins, chimistes, biologistes, qui n’apprécient pas les pressions des médias et des opposants au traitement du professeur Raoult contre le Covid-19.

Marcos Eberlin et ses collègues étudient les retours d’expérience de docteurs qui soignent les patients sur le terrain, qui sont dans la vie réelle.  Le collectif est composé de chimistes, de biologistes, de statisticiens, de virologistes, tous essayent ensemble de comprendre les impacts du Covid 19, les traitements, dont l’hydroxychloroquine et le confinement.

« Pour l’hydroxychloroquine, nous avons tous été choqués par la résistance que cela générait en France, alors qu’il y a un des meilleurs experts au monde en virologie et épidémiologie.  Nous avons aussi regardé ce qui se passait aux USA » déclare Marcos Eberlin à France Soir avant d’ajouter :

« Nous avons regardé les études diverses et variées, comme tous les chercheurs et experts. (…) Quand nous avons reçu la publication de The Lancet du professeur Mehra, nous avons été choqués. Notre première analyse a été d’essayer de comprendre les mérites de l’étude et très vite le collectif s’est aperçu que c’était un effort pour décrédibiliser l’hydroxychloroquine enfin la bithérapie. »

Le collectif a donc décidé d’analyser l’étude et les résultats sur sa fiabilité sont sans appel :

« Nous avons tout analysé, à 300 cela a été assez rapide, on s’est partagé le travail. Mais tout semblait questionnable : la méthodologie, l’échantillonnage, les méthodes statistiques utilisées. Par exemple :

la quantité d’hydroxychloroquine donnée, comment peut-on donner de telle quantité (1.2g) ;

la sélection n’a pas été aléatoire ;

des patients ont reçu de l’hydroxychloroquine alors qu’ils n’auraient jamais dû en recevoir de par leurs conditions cardiaques. C’est à minima une erreur médicale de donner un tel médicament à des patients souffrant d’une condition cardiaque.

On a voulu nous faire croire que c’était des patients qui venaient juste d’être diagnostiqués alors qu’ils ont reçus le traitement 2 jours après être allés à l’hôpital. Cela faisait sûrement donc pas loin de 10 jours qu’ils avaient le Covid.

La science médicale commande que l’on prenne tous ces facteurs en considération. Ceci n’est pas de la science, c’est une instrumentalisation de la science. Nous étions tous choqués car c’est cela qui détruit la réputation de la science. »

Plus loin, il détaille la pauvreté de l’étude de The Lancet :

« De plus le professeur Regis Andriolo, PhD (professeur d’université et chercheur dont la spécialité est la médecine fondée sur les preuves au Brésil), nous confirme que l’étude publiée dans The Lancet est extrêmement pauvre. Dans ce document, nous avons des variations énormes d’échantillonages entre les patients traités (à l’hydroxychloroquine ou chloroquine), par rapport au groupe de contrôle :

+ 13% de patients coronariens

+ 18% d’insuffisance cardiaque

+ 10% plus de diabétiques

+ 16% plus hypertension

+ 10% de MPOC en plus

+ 12% plus de fumeurs

+ 14% plus de personnes avec PaO2 <94%

Avec en plus la question du surdosage de chloroquine, avec une moyenne quotidienne de 765 mg et des variations substantielles de co-intervention entre les groupes.

Il n’existe pas de méthode statistique pour corriger ces distorsions de scénario. Si tel était le cas, nous n’aurions plus besoin des études randomisées, elles auraient même été abolies. Il est bien connu que les tentatives d’approximation des études d’observation aux études randomisées, en utilisant des moyens statistiques artificiels, tels que les scores de propension, sont de véritables pièges. »

A la question « mais à quelle fin ? » cette étude, le professeur Eberlin n’hésite pas à pointer du doigt la responsabilité des politiques en France et des laboratoires pharmaceutiques :

« En France, vous avez pu identifier les opposants à l’hydroxychloroquine comme étant des membres du gouvernement ou en grande partie dans les élites, et le peuple qui est pour. (…) De plus, outre la partie politique, nous avons pu relier cette étude à de gros labos pharmaceutiques.  J’ai juste entendu un des membres du groupe parler de liens entre une société qui fabrique les « ventilateurs » et qui aurait contribué à cette étude. Il y a trop de biais induits par ces gens. »

Le professeur Bruno Mégarbanne, chef du service de réanimation à l’hôpital Lariboisière, fait les mêmes observations que le collectif et démontre le peu de fiabilité du rapport dans The Lancet, rapport qui a pour objectif de décrédibiliser le traitement du professeur Raoult  :

« Les patients qui ont été étudiés sont des patients gravement infectés. Ils ont d’ailleurs un taux de mortalité de 10% prêts d’entrer en pneumonie. Donc, cette étude ne répond pas au protocole Raoult. »

Francesca de Villasmundo

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