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Les gisements gaziers ou le vrai mobile de l’offensive israélienne sur Gaza

Les guerres modernes cachent souvent la volonté de s’approprier des ressources énergétiques (pétrole, gaz,…). Tout l’art consiste ensuite à organiser un habile montage, avec la complicité de médias serviles, pour justifier auprès de l’opinion publique internationale l’intervention militaire. Et l’offensive militaire israélienne sur Gaza mériterait d’être analysée selon cette grille de lecture.

Si on prend conscience que cette offensive militaire israélienne  permet à l’Etat hébreu de mettre la main sur des gisements gaziers, on comprend mieux l’intensité de l’attaque supervisée par le ministre israélien de la Défense, Moshe Ya’alon, le même qui,  dès 2007, avant l’opération militaire « Plomb Durci » dirigée contre la bande de Gaza, s’intéressait déjà à une source de gaz naturel découverte en 2000 au large des côtes de Gaza.

C’est British Gaz (BG) qui avait fait, en l’an 2000, cette découverte de gaz naturel au large de Gaza et, ensuite dans les zones offshore israélienne et chypriote. Sans pour autant que cette découverte puisse être exploitée compte-tenu de la situation géopolique.

Selon Jean-Michel Vernochet, géopolitologue français, « British Gaz s’est chargé des opérations et dispose d’un contrat d’exploitation de recherche de 25 ans » négocié avec les Palestiniens, puis renégocié avec l’Etat Israélien. Mais d’autres sources affirment que l’Autorité Palestinienne a négocié l’exploitation du gisement gazier de Gaza avec le russe Gazprom. Une éventualité inadmissible tant pour Israël que pour les Etats-Unis…

Selon Mark Turner, fondateur de Research Journalism Initiative, le siège de Gaza par Israël s’explique par la volonté de « générer un climat politique permettant de mener à un accord sur le gaz« .

Parmi les gisements découverts, il y a les « Leviathan field” situés plus au nord, dont les ressources sont estimées à près de 500 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Un tel volume pourrait transformer Israël en exportateur net vers l’Europe, la Jordanie et l’Egypte. Mais ces dizaines de milliards de mètres cubes de gaz et 1,6 milliard de barils de pétrole se trouvent dans une zone marine frontalière revendiquée à la fois par Israël le Liban et Chypres.

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