C’est le 10 septembre que le tribunal correctionnel rendra son jugement dans le cadre du procès intenté à neuf militantes Femen pour «dégradation en réunion dans un lieu cultuel». Les faits remontent au 12 février 2013, lorsque les Femen avaient mené une action violente et profanatoire à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. 1500 euros d’amende ont été requis à l’encontre des viragos Femen conduites par l’ukrainienne Inna Shevchenko,
«On continuera à attaquer les institutions religieuses en France tant qu’elles continueront à prendra tant de place que ça dans l’espace public, dans les débats de société, dans les mœurs», ont déclaré les Femen à la sortie de l’audience qui se tenait mercredi première instance au sein de la 10ème chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Aujourd’hui, Éloïse Bouton, extrémiste Femen et « journaliste » à ses heures perdues, devait également comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris pour «exhibition sexuelle» lors d’une action menée le 20 décembre 2013 dans l’église de la Madeleine, mais le président du tribunal, juge unique, a décidé de renvoyer le procès au 15 octobre devant un collège de trois juges «en raison de la complexité de la question de principe qui se pose». Elle encourt 15000 euros d’amende et une peine d’un an de prison ainsi qu’une inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS) à la suite de la plainte déposée par le Père Bruno Horaist, curé de la paroisse de la Madeleine.
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