Samedi 12 septembre, deux Femen se sont précipitées pour interrompre l’intervention d’un prédicateur controversé, Nader Abou Anas. Les deux imams étaient en train de parler de la question de savoir s’il faut battre ou non sa femme.
Seins nus, le buste barré de lettres noires, clamant «Personne ne me soumet » pour l’une, « Je suis mon propre prophète » pour l’autre.
Elles ont été éjectées «manu militari » par de nombreux hommes agressifs, l’une des deux Femen a reçu des coups de pieds au sol.
Nous verrons avec attention si le système condamne le service d’ordre comme cela a été le cas pour celui de Notre Dame de Paris qui les avait seulement ceinturées. A moins qu’il y ait deux poids deux mesures, une sorte d’apartheid judiciaire favorisant toujours les communautarismes contre les Français, blancs et catholiques de préférence.
Une fois de plus les Femen emploient les moyens les plus inappropriés : elles confortent la vision des musulmans qui considèrent notre pays comme décadent, les faisant réagir par plus de rigorisme.
Marcel KIVIN
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