S’il fallait des preuves des contradictions inhérentes à l’esprit conciliaire et au document apostat qu’est Amoris Laetitia qui n’a de joie que le nom, la dernière déclaration des évêques polonais à la presse en serait une de taille.
Après leur rencontre privée avec le pape François lors des JMJ de Cracovie, l’archevêque polonais Stanislaw Gadecki, président de la Conférence épiscopale polonaise, a fait une déclaration à la presse au nom des évêques polonais. Il réaffirme publiquement l’impossibilité pour les divorcés-remariés de recevoir la communion… en s’appuyant sur Amoris Laetitia qui reflète selon ses confrères et lui-même « leurs propositions les plus conservatives » qu’ils ont exprimées durant les deux synodes sur la famille afin « de retenir la vérité de l’Évangile » par rapport à l’impossibilité des divorcés-remariés à recevoir les sacrements. Les évêques polonais, indique-t-il, refuseront donc de leur donner la communion :
« Cela [la communion pour les divorcés-remariés] ne peut pas être résolue dans un confessionnal en deux minutes ou même en quelques années. C’est un pas pour les prêtres et les fidèles afin de marcher ensemble, en sachant que si un mariage a été validement conclu il n’y a pas de fondement pour administrer la communion aux divorcés-remariés. »
Cette déclaration souligne à nouveau toutes les ambiguïtés de cette exhortation bergoglienne. Et les prouesses gymnastiques de l’esprit conciliaire qui arrive à faire dire le tout et son contraire à un document en opposition à la doctrine traditionnelle sur l’indissolubilité du mariage catholique.
Du fervent admirateur tel le cardinal Schönborn qui y voit une nouvelle praxis en direction des divorcés-remariés à qui il sera dorénavant possible de donner la communion, « après un discernement pastoral préalable », aux autres admirateurs tels nos évêques polonais qui y voient un rappel de la saine doctrine et une impossibilité de recevoir la communion pour les divorcés-remariés, Amoris Laetitia est bien digne de l’évolutionnisme conciliaire et d’une doctrine anthropocentrique ! Digne de la confusion doctrinale, liturgique, sacramentelle, pastorale, née du révolutionnaire Second Concile du Vatican. Digne du chaos et de l’anarchie qui règnent au sein de l’Église conciliaire…
Francesca de Villasmundo
http://www.pagadiandiocese.org/2016/07/29/polish-bishops-no-communion-to-remarried-divorcees/
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