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Les évêques européens apportent leur soutien au Pacte Mondial sur les migrations

On savait l’Église conciliaire acquise, sans restriction, à l’immigrationnisme radicale. Une nouvelle preuve de cette soumission à l’idéologie mondialiste qui se cache derrière cet humanitarisme immigrophile en est donnée par les dernières déclarations émanant de la hiérarchie ecclésiastique officielle au sujet du Pacte Mondial sur les migrations.

Alors que ce texte  sur les migrations établi par l’ONU divise les pays de l’Union européenne et certains gouvernements, par exemple en Belgique, engendre des fortes réticences en d’autres pays, soulève l’hostilité de quelques nations qui ont annoncé qu’elles ne le signeraient pas le 10 et 11 prochains à Marrakech, les évêques européens lui apportent leur soutien inconditionnel.

Après l’avis favorable émis par la Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement humain intégral, c’est au tour de la COMECE (la Commission des Épiscopats de la Communauté européenne ) de publier une déclaration « rappelant le soutien de l’Église Catholique au Pacte mondial sur la migration ». Ne faisant pas preuve d’imagination, les évêques signataires usent des poncifs habituels pour essayer de faire avaler aux Européens le bien fondé de ce Pacte dont nombre d’entre eux ne veulent pourtant pas : altruisme envers le prochain le plus lointain, responsabilité assortie d’un sentiment de culpabilité, des nations du Vieux Continent par rapport aux immigrés, accueil de l’étranger au nom du nouvel Évangile du migrant proclamé par le pape François, centralité et dignité de la personne humaine, sont quelques unes des vieilles lunes serinées par ces prélats post-modernes pour promouvoir un pacte qu’il décrivent comme « l’accomplissement pour le bien commun d’une humanité partagée ».

«… notre responsabilité commune, en tant qu’Église catholique en Europe, est d’accueillir, de protéger, de promouvoir et d’intégrer les migrants et les réfugiés dans nos sociétés » affirment ces évêques européens, en faisant fi de la réalité brutale qu’est l’échec du « vivre-ensemble » et de la société multi-culturelle, qu’est l’impossible intégration de populations trop nombreuses.

Manifestement ces ecclésiastiques à la tête mal faite n’ont pas encore compris que, depuis le temps qu’on annonce à l’humanité tout entière des lendemains qui chantent grâce à l’immigration mais qui n’arrivent toujours pas, plus beaucoup de personnes n’y croient, bien au contraire. C’est plutôt un avenir incertain, insécure et précaire qui se profile devant les yeux désillusionnés de peuples au bout du rouleau face à une invasion sans fin. Et de moins en moins enclins à être la vache à lait de toute la misère du monde au nom de grands idéaux qui ne remplissent ni leur assiette ni ne protègent leurs femmes et leurs filles…

Mais cette succursale onusienne qu’est devenue l’Église conciliaire s’accroche à son rêve : l’établissement, par le truchement de l’immigration, d’une immense fraternité humaine établie sur les fondements maçonniques des Droits de l’homme, nouveaux dogmes salvateurs d’une humanité déchue…

Alors que, et ces ecclésiastiques ont tord de l’oublier, seul le « Tout restaurer dans le Christ » peut apporter de véritables solutions durables aux immenses défis de nos temps contemporains :

« D’où il suit que tout restaurer dans le Christ et ramener les hommes à l’obéissance divine sont une seule et même chose. Et c’est pourquoi le but vers lequel doivent converger tous nos efforts, c’est de ramener le genre humain à l’empire du Christ. Cela fait, l’homme se trouvera, par là même, ramené à Dieu. Non pas, voulons-Nous dire, un Dieu inerte et insoucieux des choses humaines, comme les matérialistes l’ont forgé dans leurs folles rêveries, mais un Dieu vivant et vrai, en trois personnes dans l’unité de nature, auteur du
monde, étendant à toute chose son infinie providence, enfin législateur très juste qui punit les coupables et assure aux vertus leur récompense. (…)

Certes, le jour où, dans chaque cité, dans chaque bourgade, la loi du Seigneur sera soigneusement gardée, les choses saintes entourées de respect, les sacrements fréquentés, en un mot, tout ce qui constitue la vie chrétienne remis en honneur, il ne manquera plus rien, Vénérables Frères, pour que Nous contemplions la restauration de toutes les choses dans le Christ. Et que l’on ne crie pas que tout cela se rapporte seulement à l’acquisition des biens éternels ; les intérêts temporels et la prospérité publique s’en ressentiront aussi très heureusement. » Saint Pie X, Encyclique E Supremi, 1903

Francesca de Villasmundo

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