Les évêques du Venezuela se sont réunis le 14 janvier dernier dans la ville de Caracas afin d’exprimer leur soutien à l’Assemblée Nationale pour la récente victoire du parti de l’opposition aux élections législatives du mois de décembre.
La Conférence Épiscopale de ce pays a critiqué l’attitude totalitariste du gouvernement socialiste de Nicolas Maduro qui a commencé une politique de persécution contre plusieurs députés du parti d’opposition. Il est à souligner que cet épiscopat a toujours par ailleurs prit le parti des libéraux pro-américains propagateurs de toute la corruption morale que l’on connait aux Etats-Unis.
Á la fin de la réunion, la CEV a signé un document dans lequel ils ont dénoncé « l’inefficacité du gouvernement à régler tous les problèmes du pays, tels que la crise économique, le manque de nourriture et de médicaments, la corruption et l’abus du pouvoir ».
Ce document demande à ce que le gouvernement « crée des lois en faveur de la population et assure la bonne entente et le dialogue entre les concitoyens ». Cependant, au lieu d’être un document entièrement catholique rappelant la doctrine sociale de Notre Seigneur, il s’agit en fait d’un texte démagogique qui suit l’esprit du Concile Vatican II et de François.
Les prélats parlent de dialogue, de réconciliation et de paix à droite et à gauche et assurent que l’on peut trouver ces éléments dans tous régimes politiques qui gouvernent à l’heure actuelle. Mais à aucun moment ils ne posent les bases morales qu’on seraient en droit d’attendre d’évêques, bases morales qui ne peuvent se trouver dans un état qui rejette tout aspect religieux de sa vie et de sa constitution.
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