La Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) a répondu au document révélant que le FBI a lancé une enquête sur les catholiques «traditionnels radicaux», qualifiés de potentiellement terroristes, et leurs liens possibles avec «le mouvement nationaliste blanc d’extrême droite ».
Mgr Barry Knestout, évêque du diocèse de Richmond , avait rapidement réagi en qualifiant le mémo du FBI de « menace pour la liberté religieuse « .
La Conférence des évêques catholiques des États-Unis a dénoncé un profilage religieux et un recours à des sources douteuses – et s’est réjouie que le FBI ait annoncé son retrait.
« Nous encourageons les autorités fédérales chargées de l’application des lois à prendre les mesures appropriées pour garantir que les aspects problématiques de la note de service ne se reproduisent dans aucun des travaux de leurs agences à l’avenir.« , a déclaré le porte-parole de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.
Suite à la controverse suscitée par la fuite de ce document provenant du bureau de Richmond du Bureau fédéral d’Investigation (FBI), le siège fédéral du FBI en avait reconnu l’authenticité et avait annoncé la suppression de son application car « il ne répond pas à nos normes exigées« .
Le document, daté du 23 janvier, affirmait que les extrémistes violents à motivation raciale ou ethnique s’intéresseront probablement davantage à « l’idéologie catholique radicale-traditionaliste » dans les 12 à 24 prochains mois « à l’approche du prochain cycle d’ élections générales « .
Marqué « non classifié/à usage officiel uniquement », le document comprend une liste d’organisations catholiques qui figure sur la liste des groupes haineux du Southern Poverty Law Center (SPLC).
Présentées comme adhérant à « l’idéologie catholique radicale-traditionaliste », les organisations Tradition in Action, The Remnant, Culture Wars Magazine et Fatima Crusader y figurent.
Le SPLC cible les organisations conservatrices et chrétiennes depuis plusieurs années. Sur la liste 2021 des supposés «groupes haineux» du SPLC figuraient déjà les groupes conservateurs et pro-famille Alliance Defending Freedom, le Family Research Council, ACT for America, le Center for Security Policy et l’American Freedom Law Center.
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