Le Ministre de l’Éducation de la province canadienne de l’Alberta, David Eggen, a envoyé aux écoles un guide des nouvelles règles concernant l’orientation sexuelle et l’identité de genre. L’idée de ce guide est que, à tout âge et à tout moment, les enfants peuvent choisir s’ils veulent être traités comme des garçons, des filles ou dans un « état intermédiaire ».
Les étudiants et les enseignants pourront utiliser les toilettes et les vestiaires qu’ils veulent et qu’ils considèrent conformes à l’option qu’ils ont choisie. Le document de 21 pages résumant les nouvelles lignes directrices qui imposent l’idéologie du genre dans la province canadienne a été présenté par le ministre lui-même.
Le nouveau guide comporte cinq éléments clés:
1. Choisir son propre prénom. Tous les individus ont le droit d’être mentionné avec le nom et les prénoms qu’ils ont choisi pour eux-mêmes selon leur propre expression d’identité de genre ou de sexe.
2. Mélanger systématiquement filles et garçons. On éliminera les activités séparées fondées sur le sexe. Toute activité ludique de type « garçons contre filles » doit être supprimée.
3. Les élèves peuvent utiliser indifféremment les toilettes femme ou homme. Une troisième toilette sans sexe assigné sera également proposée.
4. Tous les élèves devront avoir accès à des installations qui répondent à leurs besoins et préoccupations de confidentialité. Cela comprend un espace privé dans une zone commune pour se changer ou bien des espaces séparés.
5. Mettre en place sa propre « alliance gays-hétérosexuels ». Tout étudiant a le droit de demander que l’un de ces groupes se forme dans son école et de recevoir le soutien dont il a besoin. Si l’élève est dérangé par les pronoms «il» ou «elle», il peut demander d’opter pour « ze » et recourir à Mx, à la place de M. ou Mlle. Les lignes directrices prévoient une sorte de novlangue transgenre.
L’ évêque de Calgary, Mgr Fred Henry, a demandé, dans une lettre pastorale, que le droit soit accordé aux écoles catholiques de ne pas appliquer ces directives contraires à leur foi. « Les écoles catholiques sont engagées à créer des collectivités inclusives qui enseignent les soins et la compassion pour tous, mais les hommes et les femmes doivent respecter et accepter leur identité sexuelle. », a déclaré Mgr Henry qui a dénoncé comme «totalitaires» et «anti-catholiques » les nouvelles lignes directrices de la province concernant l’identité de genre des étudiants.
Mais David Eggen, ministre de l’éducation, a répondu que puisque le gouvernement finance les écoles catholiques, il exige qu’elles se soumettent aux directives fournies pour tous. Une illustration de plus de la nécessité d’écoles hors contrat pour préserver nos enfants de ces folies.
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