Après des décennies de tartufferies, épuisés par leurs mystifications incessantes et par leurs récurrentes affirmations bourrées de contrevérités balourdes, nos chantres de la mondialisation heureuse n’en peuvent plus ; ils sont au bout du rouleau ! Tout comme nos bien-pensants aux doctrines fumeuses, qui nous jouent leurs vieilles rengaines soixante-huitardes éculées, en expérimentant « la théorie du genre« , « le mariage pour tous » ou encore leur fameux « vivre ensemble« . Tous ces apprentis sorciers ont cru qu’il suffisait d’avoir des idées transgressives pour être moderne, ou tout au moins pour être efficient. Ce petit monde devenu surréaliste est, depuis longtemps, déconnecté des préoccupations majeures de l’ensemble des Français. Qu’ils ne comprennent plus.
Quant à nos politiques, normalement payés à organiser la bonne marche du pays en faisant de la politique dans le bon sens du terme, peu s’y conforment. Beaucoup ne se servent des rouages de l’État que comme un marchepied, pour faire carrière et pour faire fortune. La plupart pensent qu’ils peuvent être élus, sans contreparties, sur de simples promesses. Laxistes par idéologie ou parce qu’ils savent – pour ne pas faire de vagues – qu’il est plus facile de ne rien faire, la majorité d’entre eux ne se démènent comme des beaux diables que pour s’assurer un second mandat. À leurs yeux, cela mérite un effort : c’est bien tout ce qui les intéresse !
Nos commentateurs patentés sont fatigués, ramollis, accablés. Leur monde s’écroule. Et le nouveau qui émerge, avec un déconcertant réveil des peuples, les affole. Hagards, ils ne comprennent plus rien. Ils tentent, bien sûr de sauver la face, en essayant de faire encore quelques analyses impétueuses et lyriques, mais la rhétorique ne prend plus. Ils s’accrochent à un ovni, appelé Macron, qui se prend pour un prophète en levant ostensiblement, dans tous ses meetings, les bras et les yeux au ciel. En proférant de longues litanies de formules creuses. Posture idéale pour faire oublier l’absence d’un programme. Mais les journalistes, séduits par le beau gosse aux mains argentées qui, miraculeusement, remplit des salles, lui trouvent mille raisons pour en faire leur chouchou. Indéniablement médiatique, pour ceux qui conçoivent encore l’information comme un outil esthétique, il y a fort à parier que par contre, la nouvelle France, celle qui se réveille, sera insensible à ses charmes. Dans un monde qui bouge, les Français ont besoin d’être rassurés par un contenu sécuritaire. Et ce n’est pas un Macron qui pourra remplir cette mission.
La France est au bord de la crise de nerfs. Mais elle ne peut pas être tranquillisée par la brochette de prétendants inopportuns qui se présentent pour concourir à la magistrature suprême : un Hamon, la main sur le cœur, un Fillon empêtré dans un flou judiciaire, un Macron qui ne touche plus terre et un Mélenchon avec son éternelle veste mao. Ce dernier est pourtant bien le seul à avoir un programme. Communiste et dépassé, complètement à côté de la plaque, mais cohérent ! Heureusement, il y a encore plus cohérent et beaucoup mieux adapté : c’est le programme d’une blonde, pas idiote, qui a depuis longtemps compris son époque. Et qui présente un projet bien élaboré, découpé en 144 propositions, qui répond parfaitement aux attentes des Français et qui balaie le champ immense des nécessités politiques, économiques et écologiques, dont la France a besoin pour retrouver sa grandeur, sa souveraineté et sa liberté. Ce n’est pas pour rien si Marine Le Pen arrive en tête des intentions de vote dans tous les sondages qui se succèdent depuis des mois. Avec un socle important et stable d’électeurs potentiels. Comme si les Français avaient envie d’essayer ses propositions. Et si c’étaient les bonnes ?
Claude PICARD
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