Après dépouillement de 96% des suffrages, le non est très largement en tête, avec 63,12% des suffrages exprimés.
Le référendum est d’autre part valide, car les non dépassent déjà le minimum requis (20% inscrits) pour que ce référendum lie le gouvernement slovène, qui sera obligé de renoncer à son projet de « loi » sur le « mariage » homo.
Pour que le référendum oblige le gouvernement, il y avait deux conditions: la première était bien sûr qu’il y ait plus de non que de oui; la deuxième que le nombre de non dépasse les 20% des inscrits.
Ces 20% correspondent à 342 810 voix. Le non en a déjà plus de 354 000 et le dépouillement n’est pas tout à fait terminé.
En 2012, les électeurs slovènes avaient déjà rejeté le pseudo « mariage » homo, mais par 55% des suffrages exprimés seulement. A l’époque, il s’agissait de prendre les devants, puisqu’aucune loi n’avait été votée au parlement. Le gouvernement d’alors avait respecté ce choix. Mais le nouveau gouvernement centriste (avec l’appui de la gauche et d’un petit parti se prétendant du centre-droit), issu des élections législatives de 2014, avait décidé de piétiner le choix des électeurs.
Les opposants à ce projet contre-nature ont obtenu ce référendum abrogatif, en utilisant l’article de la constitution qui le permet lorsqu’un minimum de signatures est atteint (40 000 actuellement).
Les électeurs ont donc rejeté, en plus de ce projet, le mépris qu’ils avaient subi de la part de ce gouvernement hostile à la loi divine et naturelle.
Gontran Paume
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