Après l’évêque de Caserta, Mgr Nogaro, qui voudrait transformer, pour mieux accueillir les migrants, les églises en mosquées « si cela peut être utile à la cause et si cela permet de sauver des vies d’hommes et de femmes, pauvres et malheureux », c’est au tour du père missionnaire Alex Zanotelli, figure de l’immigrationnisme italien, de vouloir métamorphoser les lieux de cultes catholiques en « refuges pour clandestins ».
C’est le triomphe de la stratégie de la communauté œcuménique de Sant’Egidio, la communauté des rencontres d’Assises, des couloirs humanitaires, de l’immigrophilie conquérante, qui signe l’adieu à l’exclusivité des lieux sacrés pour le culte.
Cette « politique » est par ailleurs confirmée par le Vatican qui organise prochainement un colloque sur l’usage des églises désaffectées dans des buts « culturels et sociaux ».
Le père Zanelli, sur le quotidien des évêques italiens Avvenire, après avoir fustigé Matteo Salvini qui « prétend décidé seul du destin de tant de pauvres gens », expliqué que « nous-aussi européens, nous-aussi Italiens, sommes racistes » et exhorté « à désobéir civilement si cela sert à sauver des vies » lance une proposition :
« Je propose à l’Église italienne de suivre l’exemple américains et de devenir sanctuary, refuge pour qui est destiné à être déporté dans des pays où il risque la mort. Nous ne pouvons pas le permettre. C’était une pratique en vogue dans les années 80 que l’Église catholique nord-américaine a repris à l’ère Trump. »
Il s’agit de recevoir dans les édifices religieux les immigrés clandestins, de leur donner « une zone franche » avec l’objectif de les protéger de l’arrestation policière. Aux États-Unis, depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, les églises-refuges sont environ 800.
Cette campagne de Zanelli de désacralisation des églises s’inscrit dans une plus vaste opération de propagande destinée à changer la finalité des lieux de culte catholiques et qui a déjà commencé : les repas dans les églises pour les pauvres ou pour partager la rupture du jeûne des musulmans pendant le ramadan devenus si à la mode dernièrement en sont une expression. Que ces édifices deviennent des « maisons » pour clandestins est donc dans la logique des choses.
Une logique favorisée par le Vatican lui-même. Le Conseil pontifical de la Culture, la Conférence épiscopale italienne et l’Université pontificale La Grégorienne, organisent en novembre un colloque sur le thème : « Dieu n’habite pas ici ? Désacralisation des lieux du culte et gestion intégrée des biens culturels ecclésiastiques. » Un des critères annoncé par le cardinal Ravasi, dans la présentation de l’événement, est le suivant : « faire attention que le temple reste toujours à l’intérieur de la communauté avec quelques valeurs symboliques spirituelles, culturelles et sociales. » En somme si l’église transformée en pub ou discothèque est à éviter, l’église métamorphosée en « maison des migrants » est à recherchée.
Et le Christ, venus sur terre non pour aider les hommes à migrer mais pour sauver les âmes de l’Enfer, est toujours plus rejeté de sa maison de prière par ses intendants infidèles…
Francesca de Villasmundo
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