C’est une grande pièce de théâtre qui se joue à Bruxelles où les réunions des dirigeants européens tournent au psychodrame.
Alors qu’Alexis Tsipras avait présenté un dernier plan de réforme qui collait quasiment à ce qu’exigeait l’euro-groupe depuis le départ, c’est au tour des dirigeants de l’union européenne d’imposer de nouvelles conditions à la Grèce.
La question est de savoir si les divergences européennes sont réelles où s’il s’agit d’une vaste comédie pour soumettre un peu plus la Grèce au diktat mondialiste. En effet, les écarts se sont creusés entre les déclarations de François Hollande favorable à un accord et celles d’Angela Merkel de plus en plus alignée sur une ligne favorable au fameux « grexit ». Entre les deux, en échange « d’argent frais », il serait demandé à la Grèce une sortie temporaire de l’euro avec un abandon avancé d’une partie de souveraineté, sans que les contours de ces abandons de souveraineté soient connus.
Le ministre de la Défense Panos Kammenos a réagi de façon très claire à cette comédie européenne : « Ils veulent nous écraser, cela suffit ». Si Tsipras n’a pas le courage d’aller jusqu’au bout, il prend le risque de donner le pouvoir à Aube Dorée, un parti pour le coup très anti-européen et classé comme étant très à droite, trop pour Marine Le Pen qui a refusé de former avec lui son groupe au parlement européen.
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