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Les dessous de la reddition d’Azovstal et des mercenaires étrangers : probable entente entre la Russie et l’Otan

Le rôle de l’OTAN et des Etats-Unis, fomenteurs de l’éternisation de la guerre entre Russie et Ukraine continue, se précise avec la reddition des soldats ukrainiens assiégés dans l’aciérie de Marioupol et de quelques mercenaires étrangers au profil bien trempés. Les tunnels d’Azovastal réservent des surprises.

Depuis le début du conflit, il ne faisait pas de doute que des conseillers militaires américains et de l’OTAN ainsi qu’israéliens apportaient leur aide et leur expérience à l’armée ukrainienne. Considérant qu’Azovstal était une position stratégique, il est quasiment indubitable que certains s’y trouvaient au moment de la capitulation. D’ailleurs au jour d’aujourd’hui, Moscou considère il y aurait encore un millier de combattants, principalement du régiment Azov, que la Russie invite à se rendre, et peut-être aussi certains de ces conseillers militaires étrangers, The Time évoquant le chiffre de 400.

Déjà le 17 mai il a été révélé que, parmi les prisonniers il y aurait un général américain « à la retraite ». Il s’agirait du général américain Eric Olson, ancien officier du Commandement des opérations spéciales des États-Unis et amiral quatre étoiles du Navy SEAL (Naval Special Warfare Command). Il est actuellement président du groupe ETO qui s’occupe de la planification stratégique et militaire, consultant en sécurité nationale ; professeur auxiliaire à l’École des affaires internationales et publiques de l’Université de Columbia; Directeur d’Iridium Communications et directeur de la Special Operations Warrior Foundation.

Outre le général américain, il y aurait aussi un lieutenant-colonel britannique, John Bailey, et quatre instructeurs militaires de l’OTAN.

Maurice Blondet, journaliste spécialiste en analyses géopolitiques, sur son blog donne quelques autres précisions concernant la présence de ces mercenaires étrangers : on trouverait dans Azovstal « des instructeurs de combat urbain israéliens avec des tactiques civiles de bouclier humain. Des envoyés d’oligarques d’origine juive ont tenté de les racheter, mais cela a été refusé. Des officiers supérieurs du renseignement militaire français. Ils ont formé les nazis à travailler avec des systèmes antichar, systèmes de contre-batterie et reconnaissance aérienne par hélicoptère. C’est pourquoi Macron a appelé Poutine avant les élections, demandant de libérer ses concitoyens par la mer en Turquie. Des officiers du renseignement allemand – BND. Ceux-ci fournissaient du contre-espionnage dans la zone frontale. (…) Des spécialistes britanniques du MI6 Intelligence Special Operations Center : ils sont les réalisateurs de contrefaçons sanglantes et de provocations chimiques à Irpin. Le MI6 assure la protection personnelle de Zelensky et le contre-espionnage au sein de son quartier général. Et organise les sessions de communication de Zelensky avec les dirigeants mondiaux via des canaux fermés. »

Cette présence de militaires de l’OTAN dans les souterrains de l’aciérie est soutenue également par le quotidien catho-conservateur La Nuova Bussola Quotidiana que l’on ne peut qualifier de pro-russe, loin de là, la droite italienne ayant une position plutôt atlantiste depuis toujours : la question de ces conseillers militaires américains a « peut-être été abordée, écrit LNBQ, ces derniers jours lors du mystérieux appel téléphonique du chef du Pentagone Lloyd Austin au ministre russe de la Défense Sergei Shoigu, qui a duré une heure mais sur lequel très peu à fuiter.

« Les Américains, qui ont toujours plaidé avec l’OTAN pour ne pas participer directement aux hostilités, auraient finalement intérêt à faire rapidement disparaître les preuves de leur implication dans les opérations de première ligne tandis que Moscou aurait tout intérêt à donner une large visibilité à la capture des conseillers militaires étrangers de connivence avec les milices néo-nazies : on ne peut cependant pas exclure un accord entre les deux puissances qui permette aux Occidentaux d’évacuer leurs soldats sans trop de visibilité en échange de quelque concession politique, militaire ou diplomatique. »

Un autre journaliste italien fait état, dès le 4 mai 2022 lors de l’enfin évacuation des civils prisonniers dans Azovstal, de onze bus partant de l’aciérie qui auraient « disparus », les autorités ukrainiennes rapportant le fait.

« Divers indices, écrit-il, indiquaient qu’une négociation secrète était en cours pour exfiltrer les militaires de l’Otan cachés, incognito, dans les entrailles de l’aciérie. (…) il nous semble que la disparition de ces onze bus confirme la négociation et indique que l’accord OTAN – Russie a été couronné de succès, permettant aux militaires occidentaux (et peut-être d’autres pays) de partir indemnes d’Azovstal. Opération entourée de secret, d’où le mystère des bus fantômes (sur lesquels peut-être une explication plus ou moins triviale sera donnée plus tard), car la présence de soldats de l’OTAN déguisés dans Azovstals n’aurait pas dû être rendue publique, tant pour empêcher l’émergence de l’affrontement direct entre l’Otan et la Russie, au risque d’une escalade (rhétorique et pas seulement), tant pour éviter l’humiliation publique de ces forces, contraintes d’effectuer une fuite peu honorable.

« Un secret qui a une raison encore plus mesquine : l’opinion publique occidentale n’aurait pas dû savoir que les autorités de leurs pays avaient réussi à sauver leurs militaires en ne se souciant pas des civils prisonniers de l’aciérie. »

« Le niveau de complicité entre les militaires des pays de l’OTAN, les miliciens nazis et les forces armées ukrainiennes est désormais un « roi nu » évident pour le monde entier. Il sera bon pour chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent…. et les conséquences qui en découlent » conclut le journaliste Maurice Blondet. 

Francesca de Villasmundo

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