Volte-face dans la gestion des flux migratoires en provenance de Libye : la politique de fermeture des ports innovée en Italie porte ses fruits.
Les gardes-côtes italiennes ont font l’expérience :
« Nous ne rencontrons plus d’embarcations. Les gardes-côtes libyens les arrêtent. »
Les migrants partent de moins en moins de Libye puisque l’espoir d’atteindre les côtes italiennes s’est rapetissé. C’est l’Espagne qui est devenue la nouvelle étape privilégiée pour passer en Europe du Nord. La route occidentale est plus prisée dorénavant que la route centrale.
« Durant ce dernier mois de patrouilles ininterrompues dans le canal de Sicile, raconte le commandant de frégate italienne Virginio Fasan, les côtes de la Tripolitaine, au large du golfe de Syrte, et jusque dans la zone au nord des eaux territoriales de la Cyrénaïque, nous n’avons jamais rencontré de bateaux de migrants ni de navires des ONG internationales. » L’année dernière « durant une journée il pouvait y avoir jusqu’à une quinzaine de barques avec 3 000 migrants. En 2013 on en avait pris à bord 1500 en 24 heures » explique un autre militaire.
La situation estiment les gardes-côtes italiens a notablement changé ces 5 derniers mois grâce entre autre à l’action de la Libye à laquelle l’Italie va offrir 12 moto-vedette.
Ce retournement dans le problème migratoire est un succès pour Matteo Salvini qui l’ adit et répété : les ports italiens sont fermés et personne, même pas les ONG, doit interférer avec le travail des gardes-côtes libyens. C’est à eux que revient le devoir de recueillir les migrants. Sa politique de fermeté paye puisque les aspirants au faux Eldorado européen ont changé de cap.
Si l’Italie semble donc avoir mis un frein aux débarquements de clandestins sur ses côtes en fermant ses ports, la question de l’invasion migratoire n’est pas close pour autant pour l’Europe puisque c’est par l’Espagne maintenant que les « migrants » s’infiltrent sur le Vieux Continent.
Francesca de Villasmundo
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