Samedi dernier 150 personnes se sont rassemblées vers 17 heures devant les grilles de la préfecture de Corse où Jean-François Baccarelli, leader corse de l’alliance écologiste avait appelé ses amis à dire « non » à l’arrivée de migrants en Corse. Il a expliqué pourquoi lui et ses amis étaient opposés à cette éventualité. Vivement applaudi, le meneur écologiste corse a eu des mots très forts pour défendre l’identité et la civilisation contre « ce choc des civilisations que vous voulez nous imposer avec votre pensée unique. »
Voici le texte de l’allocation que Jean-François Baccarelli a prononcé à cette occasion:
Nous avons été émus par la photo de ce petit enfant noyé. Le peuple corse, la terre de Corse ne peut pas accueillir de migrants. La proposition d’accueillir des migrants n’est pas possible. On ne peut pas ouvrir les portes de la Corse. Ceci ne nous convient pas! Nous comprenons les peurs de ces peuples persécutés, massacrés par l’Etat islamique, mais chez nous, je dis bien chez nous, la misère est dans nos maisons, les citoyens qui travaillent ne s’en sortent plus, endettés et sur-endettés, le taux de chômage explose, un corse sur 5 est sous le seuil de pauvreté. Nous sommes le troisième revenu le plus faible de France, [le premier étant le Languedoc-Roussillon ndlr]. Ces retraités qui ont travaillé toute une vie et qui aujourd’hui font les poubelles, les foyers d’hébergement affichent complet, quant à notre jeunesse, elle n’a aucune perspective, sans oublier, aucune politique du logement, des centaines de Corses attendent des HLM depuis des années, car le prix des locations n’a pas flambé, il a explosé, Parlons aussi des hôpitaux, … saturés. Aucune industrie et 15% déjà d’immigrés. Oui, redevenons sérieux et ne faisons pas croire aux migrants et aux Corses que cela est possible. Les emplois et les logements doivent profiter à nos enfants en priorité. Il faut plutôt créer des zones de droit dans leur pays, les protéger de la barbarie.
Solennellement, nous ne voulons pas chez nous de migrants, trop de problèmes communautaires de querelles existent déjà sur notre île, en ajouter serait une lourde responsabilité historique, le peuple doit être consulté et en aucun cas la décision ne doit être prise d’autorité par des politiques qui n’ont pas été élus pour prendre une telle décision. Et c’est maintenant que nous devons dire non, demain il sera trop tard, notre position doit être ferme et déterminée. Nous ne sommes ni racistes, ni fascistes, ni totalitaires, Laissons-les chez eux, de grâce, nous n’avons pas les moyens de les recevoir! A moins de leur donner leurs terres comme on l’a fait jadis pour les pieds-noirs (Sic !) ou d’ouvrir les dispensaires, non, ni sanitairement, ni économiquement, ni culturellement et ni socialement on ne peut les recevoir. Le peuple corse n’a pas à subir la charge fiscale, morale et culturelle. Céder au chantage des bons sentiments c’est achever la Corse et signer la disparition à grande vitesse de notre identité déjà bien menacée. (Applaudissements) . Si certains vont nous jeter l’anathème, je leur réponds d’avance: êtes-vous préêts à réquisitionner les 52 000 résidences secondaires ? Ou campings et hôtels, ou salles des sports, ou même ouvrir les couvents ? Les églises ? Je ne crois pas que les décideurs soient prêts [ce serait un comble! ndlr] Mais par contre demander la sécurité sociale, la sécurité sanitaire, la sécurité alimentaires, nous l’envisageons, mais avec nos impôts! Eh bien c’est non! Oui à une aide humaniste! Oui à une démocratie dans leur pays, mais nous disons non à l’hébergement économique! N’ayons pas peur de clamer haut et fort notre colère car la voix du peuple aujourd’hui est dans la rue. Le silence n’apportera aucune solution, ensemble disons non, après l’émotion, à ce choc des civilisations que vous voulez nous imposer avec votre pensée unique.
Consultez, écoutez le peuple, et la vérité et la raison nous donneront raison, comme aujourd’hui.
N’ayons pas peut d’affirmer que ces gens viennent en partie pour profiter de nos acquits sociaux (Vifs applaudissements!) ayant pour but de modifier notre mode de vie, notre combat est légitime, nous défendons simplement ce que nous sommes! (Source)
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