Pendant la présidence de Bill Clinton, son cabinet, dans lequel se trouvait sa femme, aujourd’hui candidate à la Maison Blanche, a élaboré un rapport pour éviter « que les Noirs qui vivent dans la pauvreté ne se reproduisent« .
Ce n’est pas l’intrigue d’un nouveau roman policier ou une fantaisie imaginée par les opposants politiques d’Hillary Clinton, mais un plan du gouvernement américain sous la direction du couple Clinton : organiser l’avortement des Noirs pauvres.
L’administration Clinton a essayé d’appliquer un tel programme de contrôle des naissances sur le peuple haïtien, révèle le magazine américain Counterpunch. Ken Silverstein, journaliste américain, a dévoilé un document officiel écrit en 1993, qui évalue le plan à mettre en œuvre pour organiser massivement l’avortement chez les Haïtiens. Le rapport explique comment mobiliser des personnes qui encourageraient l’usage des contraceptifs dans le pays, recommande des campagnes publicitaires agressives pour promouvoir les pilules anti-conceptives et organise l’ouverture de 23 centres de stérilisation chirurgicale. En outre, le document demande une «démédicalisation et une diminution des prestations des services de santé publique pour les Haïtiens».
L’association «Women of Koalisyon » qui regroupe des femmes haïtiennes aux États-Unis affirme que dans les années 90, on a multiplié les vasectomies chez les hommes en arguant que celles-ci étaient réversibles et empêchaient la contamination par le SIDA. Aux femmes, on a promis de la nourriture et des vêtements si elles utilisaient la fameuse méthode contraceptive des années 80, Norplant. Cette méthode de contraception a eu des effets secondaires très nocifs comme des périodes menstruelles très douloureuses, de la nervosité, de l’anxiété, des vomissements, des dépressions ou la perte de cheveux. Ces procédures avaient été soutenues par un groupe féministe d’Haïti utilisé par Clinton comme écran de fumée pour le contrôle des naissances dans le pays.
«On a imposé aux Haïtiens une conscience libérale fondée sur la tromperie du droit des femmes à décider, mais en réalité on était en train de faire un contrôle des naissances très drastique», analyse le journaliste Ken Silverstein.
Ce reporter affirme que ce plan de l’administration Clinton est toujours appuyé par la candidate Hillary Clinton, célèbre pour son soutien à l’entreprise d’avortement et de la planification familiale Planned Parenhood.
Hillary Clinton a déclaré durant la campagne que la fondatrice de Planned Parenthood, Margaret Sanger « était un modèle par sa ténacité dans la défense des femmes (en parlant de l’avortement) et pour ses solutions de vie plus sûre (euthanasie) « . Or, Margaret Sanger est aussi connue pour ses idées eugénistes et racistes.
Lorsque le rapport de contrôle des naissances des Noirs haïtiens a été développé, rappelons que Hillary Clinton faisait partie du cabinet de son mari, Bill Clinton. Le rapport soulignait qu’il fallait promouvoir « la croissance de la population de la Première puissance et paralyser celle du Tiers Monde, afin de ne pas perdre de l’influence que les États-Unis exercent dans d’autres pays« . L’actuelle candidate à la présidence des États-Unis a approuvé ce rapport et a demandé le vote des Américains pour son mari.
Tout cela ne l’empêche pas de chercher à concentrer derrière elle le vote des Afro-Américains et des Latinos.
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