Une grande manifestation dans les rues de Malte a rassemblé 20 000 personnes contre le projet de loi d’autoriser l’avortement.
Vingt mille personnes – soit 4% de la population – sont descendues dans les rues de Malte pour soutenir les lois pro-vie en vigueur dans ce pays et pour protester contre le dépôt par le gouvernement d’un projet de loi visant à autoriser l’avortement. .
Au cours de la manifestation, une grande photo d’un enfant à naître a été placée devant le bureau du Premier ministre maltais Robert Abela, et parmi les participants figuraient un évêque catholique, le chef de l’opposition conservatrice et l’ancienne présidente de centre-gauche Marie Louise Coleiro Preca. Les participants ont scandé « non à l’avortement, oui à la vie » et ont hissé des pancartes indiquant « Gardez l’avortement hors de Malte » et « Protégez nos enfants ».
Le Dr Miriam Sciberras, présidente de la Life Network Foundation, a condamné le projet de loi « Le projet de loi dans sa forme actuelle permettrait l’avortement à la demande à Malte« , a-t-elle déclaré. « Si le projet de loi devient loi, Malte passera du statut de seul pays d’Europe offrant une protection complète à l’enfant à naître à la légalisation de l’avortement. ».
Les lois actuelles de Malte protègent le droit à la vie des enfants à naître tout en garantissant que les mères reçoivent les soins médicaux dont elles ont besoin, ce qui a entraîné une mortalité maternelle nulle au cours des 10 dernières années . Le projet de loi proposé par le gouvernement sur l’avortement permettrait, s’il était adopté, l’avortement pour des raisons ne mettant pas la vie de la mère en danger et, comme l’ a expliqué l’universitaire pro-vie d’Oxford, le Dr Calum Miller, ouvrirait la porte à l’avortement sur demande.
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