Les pro-vie ont porté une statue de Notre-Dame de Fatima à Osaka le 3 juillet et à Tokyo le 18 juillet lors de manifestations publiques pour les enfants à naître.
Lors de la fête du Sacré-Cœur de Jésus, quelques jours avant la troisième édition de la Marche pour la Vie à Osaka, les Japonais pro-vie ont appris avec joie la grande nouvelle venue des États-Unis : le renversement de l’arrêt Roe v. Wade.
Même les médias de masse laïcs japonais ont commencé à accorder une attention favorable aux arguments pro-vie.
Les marcheurs pro-vie japonais ont escorté Notre-Dame de Fatima dans la rue principale d’Osaka le 3 juillet.
Ensuite, le lundi 18 juillet, une Marche pour la vie a été organisée cette année à Tokyo.
Dans le calendrier civil japonais, c’était le jour de la Marine, un jour férié, et c’était aussi la fête de saint Camille, qui s’est converti, a quitté une vie mondaine et est devenu le fondateur d’une congrégation religieuse pour prendre soin des malades. Au risque de sa propre vie, il a essayé d’aider et de sauver des vies. Les marcheurs pro-vie ont prié saint Camille d’élever de nombreuses jeunes âmes à suivre ses pas, pour se réveiller et défendre la vie.
Cette année, environ 130 marcheurs ont défilé dans les rues de Tokyo pour défendre la vie des bébés à naître. C’est bien peu de participants, vu d’Europe ou des Etats-Unis. Mais c’est un début important. D’autant que cette Marche est véritablement catholique et accorde une place importante à la prière, ce qui sera certainement couronné de grâces importantes.
Les statistiques montrent qu’en 2020, au Japon, au moins 145 340 bébés ont été avortés. Cela signifie que près de 400 bébés ont été tués par jour.
Si l’on regarde les statistiques, 3 925 446 bébés ont été tués entre 1949 à 2020. C’est plus que le nombre de Japonais qui ont perdu la vie pendant la Seconde Guerre mondiale, nombre estimé à 3,1 millions.
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