Allemagne – Des catholiques – familles, étudiants et personnes âgées – ont manifesté leur opposition à la nouvelle règle « 2G » dans l’archidiocèse de Berlin selon laquelle seuls les fidèles vaccinés ou guéris du COVID peuvent assister à la messe. Ces catholiques ont organisé une veillée de prière devant la cathédrale Hedwig, la principale église catholique de Berlin, chantant, priant et affichant une pancarte indiquant : « No 2G : Église pour tous. »

La décision de séparer les catholiques sur la base du statut vaccinal n’a même pas été imposée au diocèse par l’État. Mais depuis le 27 novembre, la messe le dimanche et les jours de fête est interdite aux non vaccinés.

« En raison de cette décision de l’archidiocèse », a déclaré Moritz Scholtysik, organisateur de ce rassemblement, « certains fidèles se sont déjà vu refuser l’assistance à la messe le premier dimanche de l’Avent. C’est désastreux. Selon le catéchisme, les fidèles ont le droit de recevoir les saints sacrements. Surtout à une époque où nous vivons la peur, la solitude et l’isolement, la célébration commune de la Sainte Messe est plus importante que jamais. »

Les principaux organisateurs de cette veillée de prière sont cinq jeunes catholiques, provenant de différentes paroisses de l’archidiocèse de Berlin, et ils savent que de nombreuses personnes avaient déjà écrit des lettres de protestation à l’archevêque berlinois Heiner Koch. Après la deuxième veillée de prière hier, le groupe a également publié un communiqué de presse.

« Nous lui demandons [à Mgr Koch] de rendre à nouveau la célébration des sacrements accessible à tous. Lors de la veillée de prière, nous avons donc prié un chapelet pour l’archevêque et tout le diocèse », a déclaré le co-initiateur Giovanni Maria Olivari dans le communiqué.

Pourtant, l’histoire de l’Eglise nous donne tant d’exemples de saints qui prenaient soin des malades malgré des risques élevés pour leur propre santé. De plus, ils mettent toujours Dieu et les âmes en premier. Pour n’en citer que deux : saint Grégoire le Grand et saint Charles Borromée n’ont pas réduit leur pastorale au temps de la peste, mais l’ont même augmentée, car ils savaient que nous avons – avant tout – besoin de Dieu.

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