Que faire ? Lui donner le chocolat ? Le raisonner ? Le gronder haut et fort ?
Nous avons toutes été confrontées à ce genre d’adorables situations, et il est intéressant d’en traiter quelques points ensemble. Evidemment, nous ne réagissons pas aussi naturellement qu’à la maison, lorsque nous sommes entourés d’inconnus, et il est fort probable que les enfants le sentent et tentent de profiter de notre faiblesse afin de nous faire céder. Alors, première chose, ne surtout pas céder par esprit de facilité, car nous rentrerons alors dans un engrenage, et l’enfant deviendra de plus en plus capricieux. Cette volonté sans faille nous réclame tout de même du sang-froid, du courage, et un manque de respect humain indispensable ! Cependant nous ne le regretterons pas. Le caprice peut être dû à la vue d’une friandise ou d’un jeu, ou simplement lors d’une petite volonté contrariée (devoir rester assis dans le caddie, ne pas prendre de petit chariot…) Si nous évitons déjà de le gâter lors de nos courses, de lui offrir aisément quelques friandises ou babioles, l’enfant ne fera que peu de caprices. Ensuite, si l’enfant voit que nous ne cédons pas plus à l’extérieur du cercle familial qu’à la maison, après quelques infructueux essais (très désagréables) de caprices, il cessera ce test, et nous aurons gagné. De plus, restons calmes, ce n’est pas le moment de laisser nos nerfs s’emporter, et si l’enfant continue de crier, continuons nos emplettes en le portant sur l’épaule, et restons indifférents. L’indifférence le portera peut être encore plus fortement à la colère, mais il ne recommencera pas, vexé par son échec. Quant à le raisonner, lorsque la colère est installée, la raison n’est plus disponible à nos explications ! Bien-sûr, c’est un grand moment de solitude d’autant plus que les passants ne sont pas toujours très compréhensifs devant ces caprices…bel effort d’humilité ! Parfois, il sera même difficile de parvenir à ramasser ce petit paquet hurlant et rouge de colère, qui pèse alors dix fois son poids normal. Sachons le punir et lui expliquer la malice de son envie et de sa petite volonté capricieuse à la maison, et surtout prenons notre mal en patience sur le coup !
Bref, souvenons-nous que malgré la honte qu’il nous a procuré, le temps perdu, et nos nerfs affaiblis, nous modelons ainsi sa petite âme à ne pas se laisser à la colère ni à l’envie, et qu’ainsi nous l’aidons à maîtriser davantage ses passions et à persévérer dans la voie de la vertu !
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