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Les Américains soutiennent les terroristes islamiques en Syrie. Analyse

En Syrie se confrontent le camp ouvertement anti-terroriste: les Russes et leurs alliés, et le camp des terroristes masqués: les Américains et leurs alliés.  Ceux-ci utilisent sur le terrain les djihadistes qui passent volontiers d’une organisation islamiste à l’autre. Une nouvelle fois, alors que la Syrie est quasiment libérée des terroristes sous l’action conjointe de l’Armée syrienne régulière et de l’Aviation russe, les USA, pour de sordides desseins de domination énergétique et stratégique qu’ils disputent à la Russie, sabotent la paix et relancent le terrorisme islamique qui étend ses ravages jusque sur le sol américain.

En effet, une nouvelle fois le ministère russe de la Défense a mis en garde contre une nouvelle tentative de torpiller le processus de cessez-le-feu, cette fois-ci dans le sud de la Syrie, à Deraa, à la frontière israélo-jordanienne, non loin de Damas. (Voir carte: Deraa est indiquée par une épingle rouge). Il est clair que les Américains, après avoir chassé les Soviétiques d’Afghanistan grâce aux talibans et à leur créature Al-Qaïda, tentent de reproduire le même scénario en Syrie, alors même que l’accusation de communisme ne peut plus être opposée aux autorités russes, accusation qui leur avait servi de prétexte dans cette guerre. Mais plus la Russie étend son influence au Proche-Orient et plus la domination US sur le continent européen risque de décroitre, raison supplémentaire pour ceux qui se veulent les maîtres du monde de tenter de relancer les hostilités en Syrie.

Le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, précise que des combattants provenant des zones syriennes sous contrôle de la base américaine d’Al-Tanf, et plus précisément du camp de réfugiés de Rubkan, ont saisi deux colonnes de véhicules transportant des médicaments et des denrées alimentaires vers les localités de Khadjimi et de Khel. Les islamistes au nombre de 600 sont entrés en véhicules tout-terrain, dans la nuit du 2 au 3 octobre, via l’ancien point douanier de Tafas, à la frontière jordanienne, dans la zone de désescalade de Deraa:

«Par un énième étrange concours de circonstances, deux colonnes transportant des médicaments ainsi que des denrées alimentaires pour les habitants de la région sont entrées presque en même temps que [ces 600 djihadistes] dans la zone de désescalade» de Deraa, a poursuivi M. Konachenkov. 

«L’ensemble de l’aide humanitaire, et avant tout les médicaments, a été débarqué et se trouve entre les mains des combattants venus d’Al-Tanf», a-t-il encore indiqué.

L’activité déstabilisatrice de la coalition américaine sous autorité supérieure américaine, déjà dénoncée le long de l’Euphrate, se poursuit donc en son Sud névralgique, où les terroristes soutenus par les Américains peuvent facilement se réfugier derrière les frontières jordanienne et israélienne (deux pays alliés) qui se rejoignent au Sud de la Syrie, ou bien en surgir. Des opérations rendues plus délicates au Nord , en raison de la mauvaise volonté des autorités turques très agacées par le référendum d’indépendance kurde, les kurdes étant les alliés traditionnels des Américains.

Le général Igor Konachenkov avait en effet déjà dénoncé cette relance du plan déstabilisateur américain depuis le mois de septembre. Les militaires de la base américaine d’Al-Tanf (toute proche de Deraa et du camp de Rubkan) étaient dénoncés pour ne pas laisser passer les convois humanitaires sur le territoire de l’un des plus importants camps de réfugiés de Rubkan dans le sud de la Syrie.

Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, les réfugiés de Rubkan étaient pris en otages et servaient de «boucliers humains» au profit des manigances américaines de la base d’Al-Tanf. L’un des plus importants camps en Syrie, le camp de Rukban, est situé dans la zone de sécurité de Deraa, à proximité de la base américaine d’Al-Tanf, et abrite actuellement plus de 60.000 femmes et enfants provenant de Racca et de Deir ez-Zor.

Cependant,  «les Américains ne laissent approcher ni les convois des autorités syriennes, ni ceux provenant de la Jordanie, ni de l’Onu ni d’aucune autre organisation étrangère».

«Les réfugiés de Rubkan sont actuellement des otages, et plus précisément des « boucliers humains » poure la base américaine. Je rappelle qu’outre les Américains, seuls ceux que ces derniers sont venus combattre utilisent des barrières de « protection » de ce type en Syrie, et il s’agit de terroristes», a indiqué le porte-parole.

C’est sur la base US d’Al-Tanf que sont formés et équipés les combattants de la prétendue opposition syrienne armée pour la soi-disant lutte contre l’État islamique. En mai et en juin 2017, déjà, la coalition avait opéré des frappes meurtrières sur les troupes gouvernementales syriennes qui s’étaient rapprochées des détachements des djihadistes couvés par les troupes US d’Al-Tanf. Ces agressions avait repris dés le 28 septembre par une série d’attaques lancée par l’EI sur des troupes gouvernementales syriennes, toujours depuis la zone sous contrôle de «la mission militaire américaine». Notamment, dans la nuit du 27 au 28 septembre environ 300 djihadistes étaient partis de la localité de Rukban pour rejoindre, à bord de 4×4, la ville d’Al-Qaryatayn dans la province de Homs:

«Ces attaques terroristes présentent un seul point commun: elles ont toutes été lancées depuis la zone située dans un rayon de 50 kilomètres autour de la localité d’Al-Tanf, à la frontière jordano-syrienne. C’est-à-dire de la région où se trouve «la mission militaire des États-Unis». Les Américains n’ont pas laissé, même à une portée de canon, les troupes syriennes approcher de cette zone vers laquelle se dirigeaient des terroristes, avait déclaré le porte-parole du ministère de la Défense.

Alors que 304 terroristes de l’État islamique ont été éliminés en 24 heures ces derniers jours, par l’aviation russe dans la vallée de l’Euphrate [où se situent Racca et Deir Ez-Zor], la libération de la Syrie par l’alliance russe incite le Pentagone à redoubler d’efforts pour tenter de reprendre place en Syrie où d’importants gisements de pétrole ont été découverts dans ses eaux méditerranéennes, fût-ce en favorisant les ravages meurtriers de la guerre internationale et en maintenant sous respiration artificielle le terrorisme islamique.

Le général Igor Konachenkov a précisé que l’armée syrienne avait du déployer des efforts considérables pour neutraliser les troupes mobiles de l’État islamique sur la route qui relie Palmyre et Deir ez-Zor et pour libérer des terroristes de nombreuses localités:

«Si la partie américaine considère de telles opérations comme des « accidents » imprévus, les Forces aérospatiales russes en Syrie  sont prêtes à procéder à l’élimination totale de tous les « accidents » de ce type qui surviennent dans la zone se trouvant sous leur contrôle», a conclu le porte-parole du ministère russe de la Défense.

Et surtout il a de nouveau souligné que le soutien de la coalition américaine était le plus gros obstacle à l’élimination des terroristes, qui sans se soutien ne tiendraient pas. En effet, les troupes de l’EI disposaient, pour les attaques sur l’Euphrate, des coordonnées précises des troupes anti-terroristes de l’Armée syrienne que seul l’État-major US pouvait leur fournir.

Des renseignements «qu’on ne pouvait obtenir que grâce au renseignement aérien après traitement par des spécialistes. Elles avaient ensuite été soigneusement transmises pour la réalisation de sabotages et d’actes terroristes».

Des zones désormais revenues sous le contrôle de Damas, comme la quasi totalité de la Syrie. Ce qui explique que les attaques US sous faux-drapeau aient repris d’intensité au Sud du pays.

Le complexe militaro-industriel américain (qui a lui seul fabrique plus d’armes que l’ensemble des autres pays du monde) a su faire taire toutes velléités de paix en Syrie de la part du président Trump dont les pouvoirs semblent très minces face aux mastodontes que représentent  l’industrie de l’armement et les consortiums pétroliers. L’armement et le pétrole, tout comme les banques se trouvent dans des mains privées, dont les sièges sont établis aux USA, et tiennent ensemble le véritable gouvernement du monde actuellement, ou tout-au-moins le gouvernement de l’Occident. Ces entreprises privées dépassent de très loin le pouvoir politique US et celui de l’UE et le masque démocratique dont ils s’entourent. Emmanuel Macron, qui est un pur produit de la banque Rothschild, qui doit son élection au soutien des milliardaires, en est le parfait stéréotype.

 

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