Ces graves difficultés ont pour origine principale l’incohérence d’une position de Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval, qui a encouragé et favorisé la réalisation d’une fusion de maisons de retraites congréganistes et qui ensuite a voulu imposer une scission, sans motifs valables et sans tenir compte de la position des Petites Sœurs de Marie du Rédempteur, d’administrateurs, ni des avis d’experts. Les relations se sont vite dégradées … Dans cette affaire relevant pourtant d’un litige au plan civil, Mgr Scherrer a alors usé de son pouvoir d’évêque, par le moyen d’un précepte canonique, pour contraindre les Petites Sœurs à accepter la scission.
Durant la même période la Congrégation a dû recevoir deux visiteurs canoniques, envoyés par l’évêque, en vue du Chapitre Général des Petites Sœurs. A leur grand étonnement, le compte rendu caricatural de cette visite ne reflétait absolument pas la réalité de ce qu’elles vivent.
A la suite de quoi le dicastère romain a mandaté trois commissaires apostoliques et décidé la suspension du gouvernement central de la congrégation, sans accorder la contre visite demandée par les Petites Sœurs de Marie Mère du Rédempteur, dans le cadre d’un recours gracieux.
Un recours a immédiatement été formé par la Congrégation devant le Tribunal de la Signature Apostolique, à Rome, assorti d’une demande d’effet suspensif.
=> Pour plus de détail, consultez la lettre information des Petites Sœurs
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