Site icon medias-presse.info

L’enfer chez les militaires au Cap-Vert

FUSILLADE_CAP_VERT

C’est non sans émoi que la capitale de ce petit pays insulaire d’Afrique de l’Ouest, Praia, a tremblé hier suite à une fusillade mortelle qui s’est déroulée à Monte Tchota où se trouve un centre de télécommunications gardé par l’armée. On décompte onze victimes âgées de 20 à 51 ans, parmi lesquelles huit militaires et trois civils, dont deux Espagnols. Le gouvernement qui venait de prendre ses fonctions 5 jours plus tôt, a déclaré qu’un « soldat qui travaille au centre d’appel a disparu et il y a de fortes chances qu’il soit l’auteur de l’attaque. (…) Il n’existe pas de lien entre cette attaque et le trafic de drogue. » Il s’agirait donc d’un règlement de compte personnel qui aura fait toutefois de sévères dégâts collatéraux en terme de vies humaines.

Le gouvernement cap-verdien tient à étudier cette piste plus sérieusement et a déjà rejeté l’hypothèse d’une attaque terroriste, rappelant à la population qu’elle doit garder son calme et ne pas se laisser emportée par les rumeurs pesantes d’une quelconque menace sur l’archipel. Les autorités avaient inventorié la disparition d’une dizaine de fusils et de plusieurs munitions au sein de la caserne, retrouvés quelques heures plus tard dans une voiture abandonnée dans un quartier-dortoir de la capitale.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile