« Neuromodulation de groupes, préjudice et croyance religieuse », c’est ainsi que s’intitule un article paru en septembre 2015 dans la revue Social cognitive and affective neuroscience et repris par La Croix. Nous y apprenons que les chercheurs de l’université de Californie ont étudié le rôle des stimulations électro-magnétiques dans le cortex préfrontal.
Le but de l’étude est le suivant : ils proposent un texte sur la mort à des participants – aucun ordre d’âge ni de milieu social n’est précisé – ; puis un autre texte sur des menaces proférées par des étrangers contre la patrie. Après stimulation de cette partie du cerveau, les chercheurs ont constaté que les participants étaient moins nombreux à croire en Dieu, au ciel et dans les anges, et développaient presque du respect (des « sentiments positifs ») pour ceux qui salissaient leur pays. D’après eux « les résultats fournissent la première preuve que les préjugés contre les groupes et les croyances religieuses sont sensible à la neuromodulation ciblée, et qu’ils partagent un même processus cognitif ». Admettons ! encore faut-il prouver que ce sont réellement des préjugés et qu’une croyance n’est qu’une lubie du cerveau…
Le but de cette étude ? « Nous voulions savoir si une région du cerveau est liée à la résolution concrète d’un problème abstrait par idéologie ». Ils ont bien dit « résolution d’un problème » par la neuromodulation ; cela sous-entend que croire en Dieu est un problème et que craindre pour son pays en est un de même. Lobotomiser le cerveau pour « résoudre un problème » plutôt que de l’affronter en face et de le régler, belle mentalité ! Ils précisent plus loin qu’ils souhaiteraient à la fois faire en sorte d’avoir « moins recours aux idées religieuses comme réconfort face à la mort ». Il est déjà bien d’admettre que de savoir que Dieu existe est un réconfort face à l’approche de la mort ! Et en supprimant cette croyance, comment vont-ils palier à cette peur ? mais également « émettre des sentiments plus positifs envers un immigrant qui a critiqué leur pays ».
Nous nous posons alors comme question : Supprimer la menace logée dans le cerveau n’est-ce pas augmenter la menace réelle ? Est-ce un bien d’aimer et d’approuver l’avis de ceux qui sont contre nos valeurs politiques et qui détruisent notre pays ? (Et ainsi les laisser faire !). Le sens réel de cette recherche est bien étrange, à moins que le but soit d’éradiquer tout ressenti y compris vis-à-vis de la foi ? Affaire à suivre.
Clairette Roux.
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