Bien entendu cette « conversion écologique » se fait au sein d’une «harmonie œcuménique », les dogmes écolos devenant les canaux des rapprochements cosmiques inter-confessionnaux. Pour gagner le précieux sésame vert reliant entre elles toutes les Églises chrétiennes réformées au credo environnemental, les évêques de France s’engagent, aux côtés des pasteurs de la Fédération Protestante de France, des popes de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France et des ministres du Conseil d’Églises chrétiennes en France à prêcher la conversion au tri des déchets, au compost, à l’engrais naturel, à la cabane au fond du jardin, à célébrer la théologie œcuménique de la Création, à louer les saintes énergies renouvelables, à « inaugurer son potager partagé », à multiplier les références au respect de la “Maison commune »… L’effet Laudato Si dans toute sa splendeur…
Le 16 septembre prochain au cours de la Journée nationale Église verte sera donc lancé
« le Label Église verte, outil national à destination des paroisses et communautés locales visant à favoriser leur conversion écologique. Cet outil est en cours de préparation depuis juin 2016 et est porté par la Conférence des Evêques de France, la Fédération Protestante de France et le Conseil des Églises Chrétiennes en France. Le CCFD-Terre solidaire, le Secours Catholique, le CERAS, A Rocha, et A.V.E.C. contribuent à sa mise en place. »
« La journée est conçue dans une cohérence écoresponsable. Elle sera accueillie dans la chapelle du Luxembourg, Église protestante unie Pentemont-Luxembourg, 52 rue Madame – Paris 6ème, lieu vivant, central et facile d’accès. »
« Pensez à venir en transports en commun » rappellent les organisateurs soucieux du respect du à l’athmosphère !
Cette journée permettra peut-on lire sur le site web dédié à cette initiative éco-oecuménique
« de :
relier engagement écologique et foi chrétienne grâce à une table-ronde oecuménique (F Euvé, MM Egger, M Kopp)
découvrir l’outil (testé mi 2017 auprès de 10 églises locales),
échanger en atelier avec des églises ayant entamé une démarche et visiter des expériences de terrain
rencontrer des délégués diocésains à l’écologie intégrale
découvrir des grands témoins d’églises européennes engagées de longue date .”
Mais pour garder le label Eglise verte, il faut faire des efforts de « conversion écologique » expliquent ces khmers verts :
« Pour obtenir et conserver ce Label Église verte, l’église doit s’engager à progresser – à son rythme – dans l’un des cinq thèmes durant l’année. » : « les célébrations et la catéchèse, les bâtiments, les terrains éventuels de la paroisse, l’engagement communautaire et global et les styles de vie des individus. En fonction du résultat, l’Église situe son niveau dans « la conversion écologique ».
Au rébus les dogmes catholiques, et en avant l’enseignement des dogmes écologiques ! C’est plus porteur d’ailleurs pour favoriser l’œcuménisme cher à François Ier. Réchauffement climatique et développement durable vont devenir les nouvelles antiennes de l’Église de France qui se met au vert.
Question : et son niveau d’apostasie catholique se situe où ? En se pliant à de telles modes mondialistes, après s’être adonnée corps et âmes aux folies conciliaires, l’Église de France paraît de moins en moins catho-compatible…
Francesca de Villasmundo
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