Le Conseil mondial (œcuménique) des Églises est « une communauté fraternelle d’Églises qui confessent le Seigneur Jésus Christ comme Dieu et Sauveur selon les Écritures et s’efforcent de répondre ensemble à leur commune vocation pour la gloire du seul Dieu, Père, Fils et Saint Esprit.
Cette communauté d’Églises est sur la voie de l’unité visible en une seule foi et une seule communauté eucharistique, exprimée dans le culte et la vie commune en Christ. Elle s’efforce de progresser vers cette unité, tout comme Jésus a prié pour ses disciples, « afin que le monde croie » (Jean 17,21). Le Conseil œcuménique des Églises (COE) est la plus vaste et la plus inclusive des nombreuses expressions organisées du mouvement œcuménique moderne, dont l’objectif est l’unité des chrétiens. «
Ce Conseil planétaire compte environ 350 églises, luthériennes, évangéliques, orthodoxes, anglicanes, et autres sectes protestantes et schismatiques, l’Église catholique n’en est pas membre mais, depuis la révolution conciliaire, elle collabore pour certains sujets. Comme les technocrates et politiques bruxellois, traîtres à leurs peuples, ce Conseil mondial des Églises soutient aujourd’hui activement l’invasion de l’Europe par les réfugiés-migrants-envahisseurs venus de l’autre côté du Mare Nostrum, réputé, avant, être une mer de paix ! Les temps ont changés…
En fait, c’est un énième « machin » mondialiste, à relents maçonniques, créé en 1948 à Amsterdam en même temps que les Nations-Unies, avec pour but d’être « uni(s) dans la diversité » religieuse pour reprendre la devise de l’Union Européenne, son pendant économique et politique.
Ce courant œcuménique ainsi que le but poursuivi avaient déjà été fermement condamnés par le pape Pie XI en 1928 dans son encyclique Mortalium animos: « Il est vrai, quand il s’agit de favoriser l’unité entre tous les chrétiens, certains esprits sont trop facilement séduits par une apparence de bien. (…) De telles entreprises ne peuvent, en aucune manière, être approuvées par les catholiques, puisqu’elles s’appuient sur la théorie erronée que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables. (…) En vérité, les partisans de cette théorie s’égarent en pleine erreur, mais de plus, en pervertissant la notion de la vraie religion ils la répudient, et ils versent par étapes dans le naturalisme et l’athéisme. La conclusion est claire: se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c’est s’éloigner complètement de la religion divinement révélée.
Dans ces conditions, il va de soi que le Siège Apostolique ne peut, d’aucune manière, participer à leurs congrès et que, d’aucune manière, les catholiques ne peuvent apporter leurs suffrages à de telles entreprises ou y collaborer; s’ils le faisaient, ils accorderaient une autorité à une fausse religion chrétienne, entièrement étrangère à l’unique Église du Christ. (…) Il n’est pas permis, en effet, de procurer la réunion des chrétiens autrement qu’en poussant au retour des dissidents à la seule véritable Église du Christ, puisqu’ils ont eu jadis le malheur de s’en séparer. (…) La conclusion est claire: se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c’est s’éloigner complètement de la religion divinement révélée. »
Mais les temps, là-aussi, ont changé…nous sommes à l’ère du dialogue inter-religieux promu par Nostra Aetate. Chaque année a lieu une réunion entre le Bureau pour le dialogue et la coopération inter-religieuse du Conseil mondial des Églises et le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, les directives de Pie XI étant mises à la poubelle, car rétrogrades et obscurantistes, par ces humanistes-philanthropes, instruments de prédilection des temples sectaires.
Les « ecclésiastiques » de tout bord et confessions se sont donc retrouvés à Genève du 3 au 4 février dernier pour fêter le cinquantième anniversaire du fameux document conciliera Nostra Aetate, reconnu par le COE « un moment charnière dans l’histoire des relations chrétiennes avec les autres religions. » Parfaitement exact : l’Église conciliaire s’est mise au diapason des injonctions du COE et des autres tenants de la devise révolutionnaire égalité-fraternité-liberté !
Dans le communiqué publié par le Saint-Siège le 5 février 2016, le Vatican se félicite du chemin parcouru dont Nostra aetate est le point culminant et des futurs partenariats : « L’année 2015 a été marquée par le cinquantième anniversaire de la publication du document de Vatican II, Nostra aetate, qui est reconnu par le Conseil œcuménique des Églises pour avoir été un moment charnière dans l’histoire des relations chrétiennes avec les autres religions. La rencontre de 2016 a offert une occasion de réfléchir à de futurs partenariats entre les deux institutions, à la lumière de leur désir commun de continuer à construire dans l’élan donné par la célébration de ce document important. » (Traduction de Zenit, Constance Roques )
« Désir commun de continuer à construire. » Quoi, pouvons-nous nous demander puisque le communiqué évite sciemment, en faisant abstraction de la syntaxe qui demanderait un complément au verbe construire, de préciser le but poursuivi ! Et si c’était la religion mondiale tant désirée par les constructeurs babyloniens de toujours…
Pie XI avait mis en garde les catholiques, cette interdiction est toujours valable : « La conclusion est claire: se solidariser des partisans et des propagateurs de pareilles doctrines, c’est s’éloigner complètement de la religion divinement révélée. »
Francesca de Villasmundo
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