L’affaire Charlie Hebdo sera exploitée jusqu’à la lie pour renforcer la police de la pensée. Comme si la réponse à un terrorisme islamiste résidait dans le renforcement d’un terrorisme intellectuel. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, a convoqué ce lundi les représentants des syndicats d’enseignants, d’élèves et de parents afin de riposter à un camouflet qui lui reste en travers de la gorge : les nombreux refus d’élèves de participer à la minute de silence « Je suis Charlie ».
Selon le Figaro, dans une école de Seine Saint Denis, pas moins de 80% des élèves ont refusé de participer à ce moment de recueillement. Et cette école est loin d’être une exception malgré la pression politico-médiatique orwellienne.
Najat Vallaud-Belkacem annonce que les réunions de ce lundi doivent «préparer une mobilisation renforcée de l’Ecole pour les valeurs de la République».
«Au-delà des actions immédiates menées et de l’exceptionnelle mobilisation de l’ensemble de la communauté éducative et universitaire, la ministre souhaite, avec les services du ministère, amplifier cette mobilisation à moyen et long terme car l’école de la République a parmi ses principales missions de faire vivre les valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité», précise le ministère de l’Education Nationale.
Sur différents plateaux de télévision, des intervenants politiques en ont profité pour s’en prendre aux parents et réclamer une école plus intrusive. En somme, c’est une nouvelle avancée pour ceux qui considèrent que les enfants n’appartiennent pas à leurs parents mais à la République. L’école de la République va de plus en plus s’inscrire dans une volonté de conditionnement des enfants au service d’une pensée unique laïciste et blasphématoire.
Après le nouvel ordre sexuel mondial enseigné à travers les cours d’éducation sexuelle et la théorie du genre, voici venu le temps de l’éducation au syncrétisme religieux et à la laïcité comme religion universelle.
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