N’oublions pas avant tout qu’un vêtement doit être beau, et que si le beau élève l’âme, les tenues de nos enfants et les nôtres doivent élever l’âme de notre prochain et la nôtre. La première erreur dans laquelle nous pourrions tomber consisterait à accorder trop d’importance à la tenue de nos enfants. Certes, dans ce monde si superficiel, où le beau est confondu avec l’esthétique, il est certain qu’il nous est plus difficile de rester simple et joliment vêtue et de le transmettre à nos enfants. Tentons de ne pas accorder une place démesurée à la mode, aux nouvelles tendances, et de tomber ainsi dans le piège de la superficialité. Le beau réjouit l’âme de celui qui le contemple : n’oublions pas que loin d’être en premier lieu, radieux par la tenue, c’est le sourire et la pureté de leurs regards enfantins qui réjouiront les yeux portés sur nos enfants. Que nos filles soient des modèles de petites chrétiennes qui portent leur baptême comme une vraie couronne, qui rayonnent de grâce et de joie simple. Laissons-leur aussi le temps de grandir, aujourd’hui la mode des petites filles ressemble de plus en plus à celle de leurs mamans, et perd ainsi en fraîcheur et en innocence. Ne pouvons-nous pas privilégier les robes aux formes « princesse », les cols ronds et les petites chaussures à boucles plutôt que les ballerines, jupes et T-shirts ? Comment les habillerons-nous à seize ans, si elles sont déjà vêtues en jeunes filles à dix ans ? Quel dommage de vieillir avant l’âge.
Quant aux garçons, aujourd’hui, ils sont habillés de manière de plus en plus raffinée : cheveux longs, pantalons serrés, couleurs vives ou même féminines, chemises très cintrées et chaussures fines, … si la mode d’aujourd’hui est si asexuée c’est certainement par souci de féminiser nos garçons et de masculiniser nos filles. Ne soyons pas trop attentives à l’allure physique de nos garçons ! Aujourd’hui le « shopping » attire autant les garçons que les filles, et la recherche d’un style vestimentaire devient aussi important pour les deux sexes…Dans la nature féminine, le fait d’être jolie et plaisante est partie intégrante, mais nos garçons doivent davantage s’atteler à être droits, courageux bref virils plutôt que coquets et sensibles !
Tâchons d’habiller nos filles avec des tenues féminines belles et dignes, et nos garçons en futurs hommes dynamiques, volontaires et courageux.
Malgré tout, la vertu se méfiant toujours des opposés, il ne faut pas refuser aux habits le devoir d’être beaux et seyants. Nous n’avons pas à nous négliger : notre corps est un don de Dieu, et Dieu nous demande d’en prendre soin : nos enfants ne doivent donc pas ressembler à des petits sauvages mal peignés, habillés de vêtements troués et sans forme. Même les familles les plus simples savent avec les moyens du bord, « réjouir ceux qui les contemplent ».Leur exemple est une très belle leçon de vertu. Le Bon Dieu ne nous demande pas de négliger notre corps, mais de considérer chaque partie de notre composé (l’homme est composé d’une âme et d’un corps) à sa juste valeur : ni plus ni moins.
Ainsi, partons à la quête de vêtements beaux et dignes pour nos enfants, et allions le beau à la simplicité dans l’habillement de la famille entière.
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