Aucune censure contre le site qui a publié la Correctio Filialis qui accuse le pape François de propager 7 hérésies. C’est ce qu’a assuré, dès hier après-midi lundi 25 septembre, la Salle de Presse du Saint-Siège qui dément ainsi la rumeur diffusée le matin de ce même jour par l’ANSA, la plus importante agence de presse italienne. Cette dernière avait titré « Le Vatican bloque le site qui soutient les accusations d’hérésies au pape » et expliquait que l’accès au site aurait été bloqué par la Secrétairerie pour la communication du Vatican « en accord avec les politiques de sécurité institutionnelles ».
Greg Burke, le directeur de la salle de presse, a tout de suite réagi en niant une volonté de censure, « clairement ce n’est pas cela », et en expliquant que « sur certains ordinateurs de la Salle de presse, comme sur ceux de diverses agences, il y a des filtres qui se mettent en marchent automatiquement pour empêcher différents contenus online, de la pornographie aux malware de la publicité » ; ils règlent donc la navigation sur Internet au sein du Vatican.
Ces filtres en question « empêchent de demander ou fournir des informations personnelles, pour éviter des opérations non désirées » « C’est ce qui se passe depuis toujours, déclare la salle de presse du Saint-Siège, pour tous les sites qui demandent ce type d’informations », et « cela pour des motifs de sécurité ». C’est pourquoi, est-il précisé, de la salle de presse du Vatican on peut accéder au site de la Correctio Filialis mais on ne peut pas signer la pétition puisqu’elle demande de fournir certaines informations personnelles à l’étranger. Les ordinateurs, a continué d’expliquer Greg Burke, dévient alors vers une page sur laquelle on lit : « L’accès à cette page web à été bloqué pour motif de sécurité ».
En démentant toute censure, Greg Burke a ironisé : « Comme si nous faisions cela pour un document de 62 signatures… »
L’information parue sur l’ANSA doit cependant bien embêter le Vatican puisque même le préfet de la Secrétairerie pour la communication, Mgr Dario Edoardo Viganò, est intervenu en précisant :
« Dès le début, ce dicastère s’est doté de système et de policy pour garantir la sécurité des postes de travail, comme cela se fait dans toutes les agences du monde. Tandis que la gestion du trafic du réseau de l’État du Vatican est à la charge du Gouverneur de l’État de la Cité du Vatican. Les périmétriques de la Secrétairerie pour la communication gèrent exclusivement le trafic du réseau sur la frontière digitale du dicastère, appliquant les policy dérivant de catégories bien définies au niveau international. Nos politiques de sécurité informatique ne permettent pas d’avoir accès à un site identifié parked-domains qui est un site régulièrement enregistré mais qui à travers un clic sur la home-page redirige le trafic sur un autre domaine sur lequel il est facile de trouver des annonces publicitaires mais aussi des malwares et des contenus suspects. »
Francesca de Villasmundo
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