Alors qu’un accord « religieux » entre la Chine communiste et le Vatican se profile à l’horizon et fait réagir vigoureusement le cardinal Joseph Zen, farouche opposant à la reddition, par les mains mêmes de Rome, de l’Église chinoise aux mains de Pékin la Rouge, la Salle de Presse du Saint-Siège a diffusé un démenti sur l’imminence d’une signature, tout en reconnaissant que des négociations sont en cours.
Le directeur de la Salle de Presse, Greg Burke, a déclaré le 29 mars dernier :
« Je peux affirmer qu’il n’y a aucune signature « imminente » d’un accord entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine. Je voudrais aussi souligner que le Saint-Père François reste en contact constant avec ses collaborateurs sur les questions chinoises, et accompagne les pas du dialogue en cours. »
Or c’est le journal français bien en cour au Vatican, La Croix, qui le 27 mars dernier, annonçait qu’une « une délégation officielle chinoise, dont on ignore toutefois le niveau, est même attendue à Rome cette semaine » et citait le cardinal chinois John Tong qui estime que « s’opposer à cet accord est déraisonnable » puisqu’il est le moyen selon lui de « rétablir l’unité » de l’Église en Chine. La Croix relevait également l’affirmation d’un proche du pape François, le jésuite Antonio Spadaro, directeur de La Civiltà cattolica :
« Le but est de résoudre le schisme qui s’est installé. »
La Rome bergoglienne chipote avec les mots pour détourner l’attention ! Que la fatidique signature ait lieu demain, après-demain, ou dans un mois, ou dans deux, n’est pas le fond du problème. Ce dernier concerne l’opportunité d’un tel accord que le cardinal Zen dénonce comme la vente de l’Église catholique chinoise au régime communiste !
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !