Photo : inauguration et bénédiction de la statue de Saint Michel en 2018 par le Père Nouwavi
Le tribunal a rendu son verdict le 16 Décembre suite à la plainte de « libres penseurs » anti-catholiques. Evoquant un emblème religieux sur la voie publique (la statue Saint Michel étant pourtant installée place Saint Michel en face de l’église Saint Michel), le tribunal demande au Maire de la retirer d’ici les 6 prochains mois afin de respecter la loi de 1905 sur la laïcité.
Le jugement détaille les raisons de sa décision en indiquant que la loi de séparation des Églises et de l’État « s’oppose à l’installation (…) dans l’espace public, d’un signe ou d’un emblème manifestant la reconnaissance d’un culte ou marquant une préférence religieuse », à l’exception des édifices servant au culte, des cimetières, des monuments funéraires ainsi que des lieux d’expositions culturels, comme les musées.
Le boomer forcené Jean Regourd, président de la Libre pensée en Vendée, estime que ce jugement « confirme qu’il faut respecter les convictions de toutes les citoyennes et de tous les citoyens, et non satisfaire quelques-uns ». « Il est inacceptable que des élus (…) confondent encore commune et paroisse ». Cela me fait sourire car la France est déjà une immense paroisse ! Alors reléguons les boomers dans les oubliettes en affirmant notre foi dans le domaine public – qui n’est pas une affaire privée ou taboue – et en menant le combat juridique pour conserver notre patrimoine.
Pas sûr que la Libre Pensée poursuive avec le même acharnement les emblèmes religieux d’autres cultes émergeant dans l’espace public., puisque Jean Regourd a déjà sévi en 2014 en faisant retirer la crèche de la nativité dans le hall du conseil départemental. Qui cela réjouit-il ? Quel traumatisme a pu pousser cet homme à détester à ce point son propre pays, sa culture et son patrimoine ? Pourquoi des empêcheurs de tourner en rond se tournent-ils toujours vers la destruction, la division et le néant plutôt que vers le constructif, le beau et l’unificateur ? S’il y a bien une fête qui réunit les Français, apaise les tensions et nous rassemble dans un esprit de paix et de joie, c’est bien la naissance du divin Sauveur !
Photo : Jean Regourd
En attendant, le courageux Maire des Sables-d’Olonne Yannick Moreau (Divers Droite), annonce qu’il va faire appel de la décision. Il a dénoncé les « demandes abusives de laïcistes radicaux complices de la cancel culture qui cherchent à déboulonner un par un les attachements culturels millénaires qui ont forgé notre identité collective ».
Il a rappelé que cette décision du tribunal intervenait au lendemain d’une « agression inacceptable contre le patrimoine sablais ». « Le calvaire a été vandalisé à plusieurs reprises et là, une statue de la Vierge a été brisée en 1 000 morceaux », détaille le Maire, ce qui est « clairement un acte volontaire ». Le premier édile et la ville ont déposé plainte.
La Cour d’appel rendra son verdict le 4 Mai 2022. Une piste serait peut-être d’ériger la statue Saint Michel sur le parvis de la belle église éponyme.
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