Le philosophe Gustave Thibon prêchait avec raison le retour au réel. Cette évidence est plus indispensable que jamais en ces temps de totalitarisme mondialiste qui avance sans trop de résistance en usant et abusant d’une propagande vendant des utopies.
Ainsi, sur base des recommandations d’ayatollahs de l’écolo-anxiété dont les dogmes rencontrent en vérité parfaitement les intérêts des oligarques mondialistes du Forum économique mondial de Davos, l’ensemble des pays de l’Union européenne s’oriente avec une confiance aveugle vers le tout électrique. Bus, camionnettes, voitures, mobylettes, vélos, trottinettes sont commercialisés avec cet argument destiné à vous donner bonne conscience : c’est électrique, donc c’est bon pour la planète.
Or, pour en revenir au réel, il importe de savoir que la batterie d’une seule voiture électrique nécessite en moyenne 15 kilos de lithium, 30 kilos de cobalt, 40 kilos de cuivre et 60 kilos de nickel.
Voitures électriques, monde hyperconnecté et éoliennes
Et pour produire une prétendue énergie verte, les mêmes ayatollahs de l’écolo-anxiété soutenus par les mêmes oligarques mondialistes veulent planter de plus en plus d’éoliennes dans notre paysage.
Or, pour une seule éolienne de 1 mégawatt, il faut 6 tonnes de cuivre si elle est sur terre et 9 tonnes de cuivre si elle est en mer. Sans oublier des centaines de kilos de néodyme, un composé chimique faisant partie des terres rares qui contiennent des éléments radioactifs. Et on ne vous parle pas ici de l’impact des éoliennes sur la biodiversité et la disparition d’espèces.
Pensez ensuite à tout le réseau électrique qu’il va falloir intensifier, à toutes les bornes électriques qu’il va falloir installer.
Tout cela alors que le prix de l’électricité est déjà en train de flamber.
Extraction massives de métaux « critiques »
Il faut ensuite considérer que notre monde de plus en plus connecté consomme de plus en plus d’énergie. La plupart des courriers postaux ont été remplacés par des mails mais la réalité est que le fonctionnement du web, des serveurs et de tous vos écrans (ordinateurs, tablettes, téléphones) est extrêmement énergivore. Et ce n’est qu’un début car tout vous encourage à céder aux sirènes du tout connecté : montre connectée, frigo connecté, télé connectée, jouets connectés, électroménager connecté, robots connectés et bientôt l’homme connecté avec la folie transhumaniste.
Ce qui va nécessiter de plus en plus de germanium, de gallium, de titane, de sélénium, de terres rares, de chrome, de magnésium, de coltan, etc.
La demande des métaux dits « critiques » ou « stratégiques » a déjà doublé au cours des cinq dernières années. Leur production provient pour l’essentiel de la Chine, de l’Indonésie et de la Russie. Mais, avec l’approbation de l’Agence internationale de l’énergie, de plus en plus de mines s’ouvrent en Bolivie, en Argentine, au Chili, en Inde, en Mongolie, en Afrique et même en Europe. Quarante gisements de lithium ont été identifiés en France. Reste à préciser que ces extractions massives de métaux sont extrêmement nocives pour la nature et réclament des quantités d’eau colossales alors qu’au même moment on vous assène également des menaces de rationnement d’eau.
Bref, tout cela est un non-sens écologique imposé au nom de l’anxiété climatique.
Pierre-Alain Depauw
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