« A ce jour, la peine de mort n’est pas abolie au Tchad, précise-t-il. C’est une tendance, c’est une option que le gouvernement avait prise,… »
Décidément le feuilleton sur l’islam ne finira jamais. Tous ces pays musulmans ou islamiques ne cessent de prendre des mesures tous azimuts pour se protéger contre les actes odieux commis par leurs fideles. Le Tchad où la religion musulmane occupe une place de choix aux côtés d’autres religions chrétiennes et animistes vient d’adopter à l’unanimité le projet de loi antiterroriste soumis par le gouvernement après les attentats qui ont provoqué la mort d’une cinquantaine de personnes à Ndjamena.
Radio France internationale qui en fait échos fait état de la satisfaction du président de l’assemblée nationale Haroun kabadi. Après quelques inquiétudes, l’opposition souvent réfractaire, a adhéré : « La majorité a pris en compte l’ensemble de nos préoccupations, se félicite un député d’opposition. Nous avons eu des assurances du ministre et en même temps de la direction des débats comme quoi quelques formulations viendraient renforcer cet article-là pour lever toute équivoque. »
Si finalement la loi sur le terrorisme n’interdit pas la grève et les manifestations, elle réintroduit néanmoins la peine de mort que le Tchad s’apprêtait à abolir. Mais le ministre secrétaire général du gouvernement, Abdoulaye Sabre Fadoul, l’assume. « A ce jour, la peine de mort n’est pas abolie au Tchad, précise-t-il. C’est une tendance, c’est une option que le gouvernement avait prise, mais les événements que nous avons vécus, la prise en compte de certaines préoccupations légitimes de l’opinion publique, ont incliné le gouvernement à revoir sa position et nous l’assumons totalement, au moins pour ce qui concerne les actes de terrorisme. »
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