Le lobby LGBT exulte en constatant la progression des idées de la révolution sexuelle parmi l’épiscopat présent au Synode consacré à la Famille.
Alors pourquoi s’arrêter en chemin. Diverses associations financées par des organismes comme la Gill Foundation ou la Fondation Arcus, fondées par des milliardaires homosexuels militants, ont pour mission de subvertir l’Eglise catholique en y bouleversant la doctrine morale qu’elle enseigne.
C’est notamment l’objectif de DignityUSA qui propose entre autres des réflexions « théologiques » axées sur la « spiritualité transgenre » ! Trois essais de James et Evelyn Whitehead, sont mis en avant ces jours-ci en affirmant qu’il est « temps de parler » du «T» dans LGBT. James Whitehead se présente en tant que théologien. Son épouse Evelyn est psychologue.
Revenons aux trois essais qu’ils ont publiés sur la « spiritualité transgenre« .
Le premier essai, «Délaissons la norme : Récits bibliques de transformation« , revendique une exploration des Saintes Écritures « dans ce qu’elles contiennent de paradoxes, plutôt que ce qui est considéré comme normal« .
«Une vie qui ne se situerait pas confortablement dans la réalité binaire du sexe masculin ou féminin ne serait pas «normale». Mais, comme nous l’avons vu, la normalité a peu de poids dans les récits bibliques qui parlent de transformations qui renversent notre confiance dans la réalité. Paradoxes et miracles sont l’étoffe des Saintes Écritures. Pourquoi l’odyssée d’une personne transgenre ne correspondrait pas à ce récit de la grâce? « , conclut le « théologien » James Whitehead qui, dans un éloge de l’idéologie du genre, considère que les transgenres et autres catégories imaginées par cette idéologie ne doivent pas être vus «comme des déviances mais comme le reflet d’une splendide variété« .
Le deuxième essai, «Les corps gracieux et le jeu du genre » reprend les arguments classiques de la théorie du genre dans le cadre d’un refus du réel. L’ouvrage distingue l’anatomie et l’identité de genre qui, selon ce « théologien », ne coïncident pas nécessairement, ce qui peut conduire à de longs voyages intérieurs se terminant par une transformation transgenres définie par James et Evelyn Whitehead comme «l’effort courageux pour intégrer l’identité de genre intime avec des expressions extérieures de genre. Pour la personne qui s’y prête, leurs proches et les communautés, cela peut être un voyage très spirituel »…
« Dans une vie de disciple, comme nous suivons le chemin de Jésus-Christ, les différences culturelles et les préjugés commencent à tomber. Nous venons de voir que la nature humaine n’est pas simplement une essence déterminée biologiquement; nous reconnaissons que la nature n’est pas d’abord ce qu’on nous donne, mais plutôt ce que nous sommes appelés à devenir. (…) Dans notre soutien pour les personnes transgenres, la compassion et la justice étreinte que nous entrevoyons sont des allusions au Règne de Dieu à venir « , écrivent encore ces deux loustics à l’esprit égaré.
Le troisième essai s’intitule « Vies transgenres et accueil catholique » et le couple Whitehead y regrette que les personnes transgenres ne bénéficient pas de plus de visibilité dans la société.
Ces idées folles sont notamment propagées au sein de la LGBTS Christian Church qui organise des célébrations religieuses effarantes. Qu’en pensent nos prélats réunis en Synode ?
photo : Célébration religieuse organisée par la LGBTS Christian Church
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